En ce jour du 8 mars, journée dédiée à la gent féminine, Tribune a donné la parole à une femme. Il s’agit de Zahra Iyane Thiam, conseillère spéciale du Président de la République pour parler de la situation de la femme au Sénégal. Consciente des enjeux de l’heure, elle fait un plaidoyer fort pour ses paires, non sans affirmer qu’un jour, il arrivera qu’une femme puisse prendre le pouvoir. Entretien !
Par Abdoulaye Mbow
Est-ce que réellement il y a une évolution de la situation de la femme au Sénégal ?
La journée du 8 mars est dédiée à la femme pour que dans le processus de son évolution que l’on puisse l’analyser et éventuellement apporter des améliorations. Donc, si l’on part di programme d’intégration des femmes dans les processus décisionnels et programmes qui vont dans le sens de promouvoir la femme, nous voyons qu’il y a des avancées majeures. Mais, on n’occulte pas le fait que jusqu’à présent, les politiques en direction des femmes peuvent être plus hardies dans la mesure où nous sommes toujours à une situation de micro-entreprise pour les femmes. Aujourd’hui, la modernisation voudrait que l’on ait des femmes chefs d’entreprise, des femmes entrepreneures, d’autant que l’on a ce lancinant problème du chômage. Alors, la question d’auto-emploi doit être agitée.
La femme rurale parait être laissée en rade. Est-ce qu’il y a des programmes les concernant depuis 2012 ?
Elles ne sont pas laissées en rade. Par contre, il y a des problèmes spécifiques qui concernent les femmes rurales et qui devraient mieux pris en charge surtout en ce qui concerne les problèmes de développement. C’est notamment l’accès à la terre. C’est aussi les mettre dans les conditions de pouvoir apporter des solutions de développement. Les programmes qui sont en train d’être déroulés actuellement sont des programmes bien partagés dans les zones rurales. Donc, ce qu’il faut aujourd’hui, c’est de manière inclusive et partagée de faire des discriminations positives pour les femmes du monde rural afin de les mettre à niveau face aux femmes dites urbaines. Ce qui leur permettrait de pouvoir entreprendre. Mais, il faut mieux renforcer les femmes pour qu’elles puissent intégrer le monde du développement.
Mais, est-ce que les bourses familiales ne sont pas un blocage surtout que d’aucuns affirment que c’est un programme tend-la-main ?
Non ! Bien au contraire. Il faut surtout maitriser l’esprit du programme des bourses familiales. Il faut un diagnostic franc. Et, il faut dire que les femmes surtout au niveau rural, sont tellement absorbées par plusieurs tâches, qu’elles ont besoin de bras. Donc, naturellement, le premier cercle qui peut les accompagner reste la famille avant de s’élargir. Ainsi, pour inciter les femmes à non seulement amener leurs enfants à l’école, les y maintenir tout en ayant la chance de pouvoir les aider à faire de bonnes études, le programme de bourse familiale est venu en appoint. Donc, cela leur permet de pouvoir au moins démarrer un programme. Donc, ce programme n’est pas un programme tend-la-main. C’est plus une redistribution économique des ressources de ce pays qui a pu se faire grâce à une rationalisation, non seulement du train de vie de l’Etat, mais également de la dépense. Car, l’investissement public a été rendu beaucoup plus efficace et cela a créé des retombées économiques. C’est dire que la manne financière provient d’une santé économique remise dans des programmes sociaux.
Le mode de financement des femmes est-il inclusif ?
Cela ne peut pas être un mode linéaire. En termes clairs, l’on ne peut financer toutes les femmes de la même manière. Les besoins, les priorités et les ambitions sont différents. Mais, selon la vision du Président de la République, c’est véritablement mettre fin aux injustices sociales. Sur cette base, nous avons un programme escalier qui permet à chaque femme où qu’elle se trouve, de pouvoir la renforcer afin de lui permettre d’aller vers un autre palier.
Vous êtes à la tête de certaines plateformes. Est-ce qu’elles concernent uniquement les femmes politiques ou travaillez-vous réellement pour le rayonnement de la femme sénégalaise ?
La plateforme des femmes ‘’Ang Jeggo’’ est une plateforme de développement. Nous estimons que cela peut être une réponse par rapport à certaines difficultés que la femme continue de vivre, même s’il y a des programmes dédiés aux femmes. Nous ne sommes pas une plateforme politique car, le développement n’a pas de couleur encore moins d’appartenance politique. Nous voulons que chacune apporte sa partition et qu’ensemble, nous puissions mettre notre synergie pour aller de l’avant. D’abord en captant les opportunités qu’offrent les programmes publics dédiés aux femmes et mettre des bénéficiaires et des actrices. Nous avons des axes stratégiques dont la sécurité et la promotion économique. Nous avons aussi trois programmes concernant l’habitat social, la santé et la promotion économique en créant des chaines de valeur.
Vous êtes une proche collaboratrice du Président de la République. Avez-vous déjà fait un plaidoyer fort devant lui à l’intention des femmes ?
La première mission que nous a assignée le Président de la République est d’être présente pour les femmes sans distinction et sans obédience. Notre organisation regroupe des femmes et nous voulons participer au développement de ce pays conformément à la vision du Chef de l’Etat.
Des femmes assassinées, violées, battues au moment où d’autres meurent dans les hôpitaux en donnant la vie. Quelle peut être la solution miracle face à ces fléaux ?
Il n’y a pas de solution miracle, parce que tous les fléaux indiqués sont inhérents à la vie. Ils ne sont pas propres au Sénégal. Cela se passe partout dans le monde. C’est pourquoi, il est important d’avoir un pays stable, mais surtout des normes qui régissent le fonctionnement des pays. C’est pourquoi, nous avons des pouvoirs séparés avec des missions et des pouvoirs bien définis. Il faut aussi lutter contre le viol et mettre des mécanismes d’encadrement. En effet, à défaut d’éradiquer totalement ces fléaux, au moins il faut participer à les réduire à leur plus simple expression. Donc, il faut essayer de donner à chaque cas une réponse appropriée, la solution la plus indiquée.
Aïda Ndiongue, une femme sénégalaise, mère de famille, politique vient d’obtenir un non-lieu. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
Cela m’inspire que nous avons une justice indépendante. Que l’on ne peut pas vouloir une chose et son contraire. Nous ne pouvons pas nous dire républicains et remettre en cause notre justice. J’ai toujours dit qu’il fallait avoir foi en notre justice. Le cas dAïda Ndiongue, prouve que si l’on fait confiance à nos Institutions, le droit peut être dit. Maintenant, il faut se réjouir de cette décision et passer à autre chose.
Le Président Macky Sall compte-t-il énormément sur les femmes ?
Le Président Macky Sall n’a pas d’autres choix que de compter sur les femmes puisque nous avons une population composée majoritairement de femmes, même si à faible niveau. Aussi, les femmes sont plus engagées surtout en politique. Ce sont les femmes qui mobilisent et se battent. Donc, avoir leur soutien veut dire aller très loin. Il a consolidé la loi sur la parité, leur permettre de donner la nationalité à leurs conjoints. Donc, il compte beaucoup sur les femmes sans oublier les autres programmes. Maintenant, il faut beaucoup plus renforcer les femmes par rapport aux chaines de décision pour une prise en charge plus effective de leurs préoccupations.
Que faire pour les femmes puissent mieux émerger dans la chose politique ?
Il appartient aux femmes d’être sur les premières lignes par rapport à cette lutte. Avec l’évolution du monde, même si les partis politiques semblent confiner les femmes à un certain niveau d’accès aux instances de décision, nous arriverons à un moment où elles seront mises au-devant de la scène. Mais, c’est un combat que doivent mener les femmes.
Qu’une femme prenne le pouvoir au Sénégal, vous y croyez ?
Pourquoi pas ? Dans la vie rien n’est impossible. L’évolution du monde provoquera très certainement qu’un jour, qu’une femme puisse prendre le pouvoir. Nous avons les mêmes capacités, les mêmes sens et les mêmes ambitions. Alors, il serait tout à fait normal qu’une femme prenne le pouvoir au Sénégal.
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