A Calais ou Paris, les migrants deviennent invisibles

Un, deux, trois… huit. Huit camionnettes de CRS se garent devant le centre humanitaire de la Porte de la Chapelle. Il est 14 heures, l’heure de la relève, jeudi 5 septembre. Comme chaque jour depuis le 18 août, trois véhicules se positionnent devant l’entrée face à une petite centaine d’Afghans et d’Africains venus chercher un ticket leur donnant droit à quelques nuits au chaud dans trois semaines, faute de places avant.

Deux véhicules s’installent sur le boulevard Ney, de chaque côté de la Porte et deux autres rejoignent le point où des distributions citoyennes ont lieu, pendant que le dernier se positionne sous le nœud des autoroutes.

Les cinquante membres des forces de l’ordre présents là vingt-quatre heures sur vingt-quatre ont pour consigne d’éviter la moindre installation de rue. Alors, par petits groupes, armés et gantés, les CRS assurent leurs promenades dissuasives, s’arrêtant face à tout ce qui s’apparente à une sédentarisation.

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