À trop vouloir bousculer l’ordre établi, Thomas Sankara a fini par irriter. Et la révolution burkinabé par inquiéter des puissances étrangères. Les Burkinabé qui ont été les collaborateurs et les amis de Sankara voient danser autour de sa mort de nombreuses ombres : celles du Président ivoirien Félix Houphouët-Boigny, du «guide» libyen Mouammar Kadhafi, du chef de guerre libérien Charles Taylor, celles encore des services secrets français et américains. Au Burkina Faso, beaucoup pensent qu’une main extérieure est intervenue dans l’assassinat de Thomas Sankara. Enquête.
Quand en août 1983, Thomas Sankara, Blaise Compaoré et leurs compagnons prennent le pouvoir, ils le doivent en partie au soutien libyen. «Ils n’avaient rien, se souvient encore Mousbila Sankara, qui fut ambassadeur à Tripoli de 1983 à 1987. Kadhafi a envoyé des armes, de l’argent, des cigarettes, tout pour la popote militaire aussi. Ça venait par le Ghana grâce à l’appui du Président Jerry Rawlings.»
Dans les premières années de la révolution, l’axe Ouagadougou-Tripoli est une réalité. Ouverture d’ambassade. Déplacements des responsables burkinabè dans la capitale libyenne. En décembre 1985, Mouammar Kadhafi est reçu en visite officielle à Ouagadougou. «C’était un engagement. Nous ne respections pas les consignes qui étaient données d’isoler Kadhafi», explique l’ambassadeur.
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