Alliance des États du Sahel (AES) : Le Burkina Faso, le Mali et le Niger en état d’alerte maximale

L’Alliance des États du Sahel (AES), composée du Mali, du Burkina Faso et du Niger, les trois pays séparatistes de la CEDEAO, est désormais en état d’alerte maximale.

Les tensions entre l’AES et la CEDEAO ont été prévalentes pendant la majeure partie de l’année.

Toutefois, quelques développements récents pourraient avoir intensifié ces tensions, car les membres de l’AES ont désormais placé leurs forces de sécurité en état d’alerte maximale.

Il y a quelques jours, le Niger a accusé le Nigeria de collaborer avec des puissances étrangères pour déstabiliser son pays.

Ceci, ajouté au fait que la CEDEAO a décidé de prolonger de six mois la sortie des pays membres de l’AES, a encore accru les frictions.

L’AES a dénoncé avec véhémence cette prolongation, la qualifiant de stratagème visant à compromettre sa souveraineté.

L’AES a souligné les efforts visant à restructurer les organisations terroristes au Sahel, dans le bassin du lac Tchad et dans plusieurs régions frontalières, comme on peut le voir sur Sputnik.

Ils affirment que des gouvernements étrangers fournissent à ces terroristes un soutien logistique et financier.

La zone est désignée comme « théâtre unique d’opérations militaires » et le personnel de sécurité et de défense est désormais en état d’alerte maximale.

Le groupe régional des trois États a également appelé ses populations à « redoubler de vigilance » et à « rejeter les propositions d’enrôlement dans des groupes terroristes »

Les trois pays d’Afrique de l’Ouest qui composent l’AES ont quitté brutalement la CEDEAO en janvier de cette année, invoquant le manque présumé de soutien de l’organisation à leurs efforts de lutte contre le terrorisme et sa soumission à l’ancienne puissance coloniale française.

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