Amnesty international salue le courage des militants des droits de l’homme en Afrique

Par Marième NGOM (Stagiaire)

 

Le courage dont ont fait preuve en 2019 les défenseurs des droits de l’homme en Afrique a été salué par Amnesty international. Et, déclare l’organisation, «dans toute l’Afrique subsaharienne, des manifestants ont bravé les tirs et les coups pour défendre leurs droits, face aux conflits et à la répression qui perdurent», à l’occasion de la publication de son rapport annuel 2019 sur les droits de l’homme dans la région.

Dans un communiqué de presse, elle «salue le courage et l’attitude de défiance des personnes qui sont descendues dans la rue pour réclamer un changement et montrer que leurs espoirs ont été déçus par les États, qui continuent à perpétrer des violations des droits humains dans l’ensemble de la région».

Par ailleurs, Deprose Muchena, directeur du programme Afrique de l’Est et Afrique australe à Amnesty international, déclare qu’«en 2019, nous avons vu l’incroyable pouvoir du peuple de s’exprimer lors de manifestations de grande ampleur organisées dans toute l’Afrique subsaharienne». Cette organisation de défense des droits de l’homme affirme que ces manifestations ont, dans certains cas, «abouti à des changements importants», comme la chute d’Omar el-Béchir, au Soudan. Sur ce, dans toute l’Afrique subsaharienne, les civils continuent d’être les premières victimes des conflits meurtriers et des crises violentes, selon elle.

De son côté, Samira Daoud, la directrice régionale pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique du Centre à Amnesty international, précisera que le rapport estime que «l’accès aux soins médicaux demeure un problème primordial pour les populations de la région, où le maigre budget affecté à la santé entraîne une pénurie de lits et de médicaments dans les hôpitaux». Et affirme qu’«avec la Pandémie de coronavirus qui menace, il n’y a pas de temps à perdre pour combattre les inégalités et les violations des droits humains qui rendent les soins médicaux inaccessibles à tant de personnes».

En outre, «dans toute la région, des défenseurs des droits humains ont été persécutés et harcelés pour s’être opposés ouvertement aux autorités», selon le rapport, et révèle que «dans 17 pays d’Afrique subsaharienne, des journalistes ont été arrêtés et détenus arbitrairement en 2019», dont «les violations persistantes des droits humains ont contraint des centaines de milliers de personnes de la région à fuir leur domicile en quête de protection», ajoute-t-il.

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