Les deux Français mis en cause, d’anciens militaires reconvertis dans la sécurité, sont suspectés de trafic d’armes vendues au président déchu Laurent Gbagbo lors de la crise ivoirienne de 2002.
L’instruction française a permis de découvrir que les armes commandées par les deux Français ont transité vers le Sénégal via un célèbre armurier.
Et, selon les informations de Libération, les établissements Fakih basés à Dakar, au 90 Rue Joseph Gomis, sont dans le collimateur de la justice française.
Le journal détient des documents prouvant que les armes en cause ont transité dans les établissements Fakih avant d’être livrés, par voie aérienne, au régime de Gbagbo.
Dans le détail, il s’agit de 97 armes à feu destinés à la gendarmerie nationale de la Côte d’Ivoire.
Rabih Fakih, qui dirige les établissements Fakih, a été entendu par l’Onu. Lors de son audition, il indique avoir agi dans le cadre de Gp International, une société qu’il détient à part égale avec Fréderic Lafont.
Aux dernières nouvelles, le Doyen des Juges d’instruction, Samba Sall, a fini d’actionner la Section de Recherches qui enquête sur cette rocambolesque affaire.