Le dernier bilan communiqué par le ministère palestinien de la Santé montre l’ampleur des pertes humaines à Gaza. Depuis le début de l’offensive du 7 octobre, les chiffres officiels font état de ’24 285 martyrs et 61 154 blessés’, dans cet étroit territoire sous assaut. Des statistiques dévoilées le cent-deuxième jour d’une confrontation qualifiée d’une violence inédite.
Dans une déclaration via Telegram, le ministère souligne que l’armée israélienne a perpétré ’15 massacres contre des familles’, ce qui a entraîné la perte de 158 vies et fait 320 blessés en seulement vingt-quatre heures. Une série de meurtres collectifs jugée particulièrement barbare par les observateurs. Les secours peinent à atteindre les survivants, entravés par les ruines et un contexte sécuritaire précaire.
Outre les victimes, la situation à Gaza a engendré une crise de déplacement massif. D’après les organismes internationaux, plus de ’85 %’ des habitants ont été forcés de fuir leur domicile, poussant près de 1,9 million d’individus à l’exode à l’intérieur de leur propre région, faisant face à une ‘catastrophe humanitaire sans précédent’.