Par Pape Moussa TRAORÉ
Un crime passionnel aux allures d’un polar ou plutôt d’un Novelas est commis cette fois-ci, loin du sol sénégalais. C’est au Brésil. Il s’agit d’un Sénégalais qui a tué son compatriote de façon atroce. À l’origine, la jalousie.
Assane Diouf, un jeune sénégalais établi à San Paulo (Brésil) ignorait sa mort en taquinant la femme de son ami. En effet, c’est dans la soirée du mardi au mercredi que Billal a mis fin aux jours de son ami, Assane Diouf. Le présumé meurtrier aurait soupçonné son ami d’entretenir des relations sentimentales avec sa femme. Et le moyen pour «Bilaal» de mettre un terme à cette «relation» insoupçonnée a été d’assassiner purement et simplement son compatriote, par ailleurs son ami, de façon atroce. Le présumé meurtrier a attendu la présence de son ami dans son domicile pour passer à l’acte. Il n’a trouvé autre moyen que de lui ôter la vie à l’arme blanche avant de le dépecer tout bonnement, et d’enfouir ses restes dans un sac qu’il aurait jeté sous un échangeur dans la capitale, vers les coups de 4 heures du matin.
C’est dans la soirée d’hier que la police brésilienne a découvert ce sac contenant le corps d’Assane Diouf, sectionné comme un mouton. Après ce forfait, Billal aurait disparu de la nature. Sa femme, une Sénégalaise elle aussi, dit ignorer le forfait de son mari. C’est à sa descente qu’elle a certainement eu la surprise de sa vie. En arrivant, elle s’est vue informée par certaines personnes qui étaient présentes et qui lui ont soufflé que son mari était en train de nettoyer les toilettes. Elle ne se doutait pas qu’un tel forfait ait lieu chez elle.
Selon nos informations, ce dernier serait un récidiviste qui aurait été une fois accusé de meurtre au Sénégal, et pour des faits similaires. Il venait de sortir de prison aussi, il y a deux mois environs. Il perçu comme une personne sadique. Selon les dernières nouvelles, il se serait réfugié dans les Favélas, le ghetto des bas-fonds du Brésil.