À l’approche de la rentrée scolaire, ce geste du président camerounais participe sans doute de la volonté du pouvoir central de Yaoundé de décrisper l’atmosphère en zone anglophone où la situation restait très tendue après des mois de défiance. En effet, Paul Biya a décrété mercredi 30 août, à la surprise générale, l’arrêt des poursuites judiciaires « pour actes de terrorisme » contre des leaders de la minorité anglophone en lutte depuis novembre 2016.
Ras-le-bol de l’opinion publique anglophone et nationale
« Le président de la République a ordonné ce jour l’arrêt des poursuites pendantes devant le tribunal militaire de Yaoundé contre les nommés Nkongho Agbor Félix, Fontem Aforteka’a Neba, Paul Ayah Abine », a indiqué Ferdinand Ngoh Ngoh, secrétaire général de la présidence, dans un communiqué lu sur les ondes de la radio d’État. Il s’agit de trois leaders anglophones : Nkongho Agbor Félix Balla, Fontem Aforteka’a Neba et Paul Ayah Abine parmi la trentaine actuellement en prison et poursuivie pour « coaction d’actes de terrorisme, hostilité contre la patrie et rébellion ». Le communiqué évoque d’autres personnalités interpellées ces derniers mois, sans en préciser le nombre et l’identité.
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