Ce dimanche 1er octobre, les Catalans sont appelés à participer à un référendum d’autodétermination. Malgré les efforts de Madrid pour qu’il n’ait pas lieu, le gouvernement régional catalan poursuit son objectif d’organiser le scrutin et a annoncé ce vendredi qu’il mettrait en place 2300 bureaux de vote. Vote, pas vote, qui ira voter ? Un scrutin inédit qui comporte à quelques heures de sa tenue beaucoup d’inconnues.
Forts de dizaines d’écoles occupées à la veille d’un référendum d’autodermination à hauts risques en Catalogne, les séparatistes se disent prêts pour cette consultation interdite par la justice et que le pouvoir central espagnol veut empêcher à tout prix.
«Votarem» («nous voterons» en catalan) ont scandé vendredi soir plusieurs milliers d’indépendantistes, venus assister au dernier meeting de Carles Puigdemont, leur dirigeant et président de cette région du nord-est du pays depuis début 2016.
Mais pour la Catalogne, l’Espagne, et même l’Union européenne, le référendum de ce dimanche est un véritable saut dans l’inconnu. A commencer par savoir si le scrutin pourra se tenir comme prévu. «On en est réduit à ce stade aux hypothèses, concède Cyril Trépier, géographe et chercheur à l’Institut français de géopolitique à Paris VIII, car le gouvernement catalan a maintenu que le référendum aurait bien lieu. De nombreuses mesures sont prises depuis plusieurs jours pour empêcher [sa] tenue puisque les opposants à l’indépendance n’appellent pas à participer en votant non, mais à boycotter ce référendum illégitime et inconstitutionnel à leurs yeux.»
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