Dans un rapport publié vendredi, l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) s’alarme de la poursuite des violences en Centrafrique, qui ont fait plus de 1,1 million de déplacés.
Depuis mai 2017, la résurgence des violences en Centrafrique alimente de manière dramatique le nombre de réfugiés. D’après un décompte du HCR, environ 500 000 Centrafricains se sont réfugiés à l’étranger, tandis que 600 000 autres ont été déplacés à l’intérieur des frontières du pays. Au total, près de 20% de la population a dû fuir les affrontements entre les différents groupes armés, qui pullulent dans le pays.
«Il s’agit du plus haut niveau jamais atteint depuis le pic de la crise en décembre 2013 (lors des affrontements meurtriers entre rebelles musulmans de la Séléka et miliciens anti-balaka, ndlr)», précise le HCR.
L’insécurité menace l’aide humanitaire
L’assistance humanitaire pâtit également de la situation sécuritaire dans le pays, qui empêche parfois les secours d’arriver jusqu’aux populations civiles. «Certaines de nos livraisons humanitaires prévues par avion ont été retardées ou bloquées en raison de la présence des groupes armées», note ainsi le HCR.
Un drame humanitaire dont «les conséquences pourraient s’avérer désastreuses si les ressources nécessaires pour répondre aux besoins croissants ne sont pas disponibles». Mais le financement de l’aide tarde encore à se matérialiser, si l’on en juge les chiffres donnés par les Nations unies. Sur les 497 millions de dollars jugés nécessaires en 2017 pour faire face à la crise, seuls 148 millions ont été recueillis à ce jour.
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