Chine : L’éco-ville sino-singapourienne, une merveille à Tianjin depuis 15 ans

Au commencement, une coopération signée entre deux pays : La République populaire de Chine et la République de Singapour. Le projet majeur est finalement sorti de terre le 28 septembre 2028. Quinze déjà ! «Ouvrez la fenêtre pour voir le vert, sortez pour voir le paysage, les coins des rues de la ville et présentez partout sur le chemin la beauté de l’harmonie de l’écologie, de l’humanité et de la qualité», a lancé le président du Comité administratif de l’éco-cité de Tianjin Chine-Singapour Wang Guoliang. Ce, en présence des deux vice-présidents dudit, comité Yang Yong et Wang Rui.
 
Il s’exprimait ainsi, ce mercredi 6 septembre, lors de la conférence de presse organisée au Musée de la marine nationale de Chine en perspective du 15e anniversaire du développement de l’éco-ville sino-singapourienne.
 
La première au monde, l’éco-ville sino-singapourienne de Tianjin est située sur les rives du fleuve Jiyun et de la mer de Bohai. «Le changement climatique est devenu une préoccupation commune partout dans le monde. Il y a quinze ans, conscients et visionnaires d’un développement à long terme, la Chine et Singapour ont convenu de construire une éco-ville dans les friches salines proches de la mer de Bohai, pour répondre aux nouvelles situations d’exploration conjointe d’une voie de développement durable. Aujourd’hui, l’ancienne friche s’est transformée en une oasis urbaine luxuriante avec un ciel bleu, de la verdure, de l’eau claire et de l’air frais. Une toute nouvelle ville verte avec la conservation des ressources, le respect de l’environnement, la prospérité économique et l’harmonie sociale pour accélérer son essor», indique-t-on dans une note introductive. 
 
L’espace établit fermement les valeurs écologiques de respect de la nature, de conformité à la nature et de protection de la nature, et promeut conjointement la réduction du carbone, la réduction de la pollution, l’expansion verte et la croissance.
 
Après 15 ans de développement et de construction, la zone bâtie a atteint 22 km2, celle verte est actuellement à 11 millions de mètres carrés et la proportion de l’eau de bonne qualité dans les eaux côtières a atteint 100 %.  En se concentrant sur l’objectif de construction à savoir «les gens dans le paysage et le paysage de la ville», un tronçon de 32 km de couloirs verts urbains interconnectés et 40 parcs urbains uniques ont été créés.
 
«Selon les conditions locales, des installations éponges telles que des espaces verts en contrebas et des jardins pluviaux sont mises en place pour retenir l’eau pour la ville et créer de la verdure pour la population», a signalé Wang Guoliang.
 
«Dans l’éco-ville, le vert n’est pas seulement la carte de visite et le point culminant du développement, mais aussi le fond et les veines des racines partout. C’est cette beauté écologique qui constitue le fondement du développement. L’éco-ville saisit fermement la direction de la construction d’un système industriel moderne et s’efforce de développer des industries qui prennent la sagesse, la santé et la vie des gens comme forces productives, augmentent continuellement le ‘contenu vert’, améliorent le ‘contenu en or’ et enrichissent le ‘nouveau contenu’ pour former des services technologiques intelligents, le tourisme culturel de santé, la construction et le développement écologiques et d’autres pôles industriels de premier plan», a-t-il également souligné.
 
La bibliothèque, le Musée océanographique national, Fantawild Paradise… des joyaux 
 
Il fait savoir que parallèlement, elle développe vigoureusement un tourisme à part entière. «En persistant à créer du tourisme à travers la culture et à rajeunir la ville grâce au tourisme, 13 sites pittoresques thématiques tels que le Musée océanographique national, le parc à thème des porte-avions et Fantawild Paradise ont été construits et ouverts, et des ‘monuments culturels’ tels que l’amitié sino-singapourienne», a dit le président du comité. Avant d’ajouter : «La bibliothèque et le Musée de la mémoire de Jingu ont été lancés en permanence et façonnent méticuleusement le charmant littoral de 36 km le plus proche de Pékin, s’efforcent de créer une destination de tourisme culturel marin de premier ordre en Chine et favorisent le développement intégré de l’écologie, de la culture, de l’océan, et les coutumes populaires.»
 
Quatre complexes commerciaux au niveau de la ville et 13 centres commerciaux communautaires sont dans le projet et certains ont «ouvert leurs portes pour créer une zone économique nocturne spéciale centrée sur les saveurs nocturnes, l’appréciation nocturne et le shopping nocturne afin de libérer la vitalité de l’urbanisme consommation».
 
«En 2020, elle sera approuvée comme zone nationale de démonstration du tourisme tout-en-un. En 2022, elle deviendra la première station touristique de niveau provincial dans la région de Pékin-Tianjin. Cette année, l’accueil touristique global devrait dépasser 10 millions», s’enorgueillit Wang Guoliang.
 
En effet, la population résidente permanente de la région a dépassé les 130 000 et le nombre d’élèves de l’école a grimpé à 35 000. «L’attractivité et le rayonnement de la ville augmentent de jour en jour et l’aspiration des gens à une vie meilleure devient progressivement une réalité», poursuit-il.
 
«L’éco-cité Chine-Singapour de Tianjin doit veiller à l’équilibre entre la recherche de solutions avancées et haut de gamme et être praticable et évolutive, et apporter une bonne réponse au défi de parvenir à l’harmonie entre les gens, les gens et l’économie et les gens et l’environnement, afin d’être un modèle de ville économe en ressources et respectueuse de l’environnement», avait déclaré le président Xi Jinping, lors de sa visite, le 14 mai 2013, avant de donner des instructions «importantes» sur le travail de l’éco-cité Chine-Singapour de Tianjin. 
 
Ainsi, le 28 septembre prochain, la «ville verte» sera fêtée, mais ce sera aussi une occasion pour faire l’état des lieux.  

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