Avant d’attaquer Rafa, Tel Aviv a mis en place un ultimatum très symbolique dans le cadre de la guerre Israël-Hamas. Israël a la possibilité de relâcher les otages palestiniens avant le début du Ramadan, qui devrait commencer vers le 10 mars, sous réserve de ne pas commencer son offensive contre Rafah.
Le Hamas a un peu moins de trois semaines pour apporter une réponse. Dimanche 18 février, Tel Aviv a donné un ultimatum au mouvement islamiste : si les otages israéliens ne sont pas libérés avant le début du Ramadan, Israël lancera une offensive contre Rafah, qui abrite actuellement 1,4 million de Palestiniens.
Le ministre israélien Benny Gantz, membre du cabinet de guerre de Benjamin Netanyahu, a déclaré dimanche à Jérusalem que les combats continueraient partout, y compris dans la région de Rafah, si les otages ne sont pas à la maison d’ici au ramadan. Il est prévu que le mois saint des musulmans, le ramadan, commence vers le 10 mars. Le Hamas dispose d’une option. Dans un discours devant la Conférence des présidents des principales organisations juives américaines, l’ancien chef de l’armée a déclaré : « ils peuvent se rendre, libérer les otages et les civils de Gaza pourront ainsi célébrer la fête du ramadan ».