La Corée du Nord a dénoncé ce mardi les nouvelles sanctions adoptées la veille à l’unanimité par le Conseil de sécurité de l’ONU à l’initiative de Washington. Par la voix de son ambassadeur, Tae Song Han, Pyongyang les a qualifiées de “scélérates”.
“Les mesures à venir de la RPDC (République populaire démocratique de Corée, appellation officielle de la Corée du Nord) infligeront aux États-Unis la plus grande douleur qu’ils n’aient jamais connue de leur histoire”, a-t-il déclaré devant la Conférence du désarmement à Genève. Selon lui, l’adoption de la résolution est une “manifestation extrême de la volonté américaine d’éliminer à tout prix le système idéologique social” de la Corée du Nord.
Washington à la manoeuvre
Cette huitième série de mesures, approuvée par la Chine et la Russie, les plus proches soutiens de la Corée du Nord, vise à punir ce pays pour son essai nucléaire du 3 septembre. Par ses sanctions, chaque fois plus sévères, l’ONU espère pousser Pyongyang à négocier ses programmes nucléaire et balistique.
À l’origine, le projet déposé par les Américains prévoyait un embargo total sur le pétrole, les produits pétroliers et le gaz, le renvoi en Corée du Nord de ses expatriés, le gel des avoirs de Kim Jong-Un, l’interdiction d’importer du textile nord-coréen et des inspections par la force de navires en haute mer suspectés de violer les résolutions de l’ONU.
Mais pour obtenir le vote de la Russie et de la Chine, Washington a dû revoir ses prétentions à la baisse. Après plusieurs jours de négociations intensives, l’embargo sur le gaz naturel a été gardé mais pour le pétrole, les ventes à destination de la Corée du Nord seront limitées à 500 000 barils pendant trois mois à partir du 1er octobre pour passer à 2 millions de barils à partir du 1er janvier pour une période de 12 mois. Le gel des avoirs nord-coréen passe à la trappe.
Des sanctions inefficaces?
Des sanctions lourdes vues par le régime comme une provocation américaine. “Nous ne cherchons pas la guerre”, a assuré l’ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Haley, qui avait la semaine dernière assuré que Pyongyang “ne demandait que ça”.
Des experts se sont montrés sceptiques sur la portée de ce texte, relevant que les précédentes sanctions n’avaient pas empêché que les programmes nucléaire et balistique fassent de remarquables progrès. Pour Kim Hyun-Wook, professeur à l’Académie diplomatique nationale de Corée, “les sanctions donnent à Pyongyang une excuse pour davantage de provocations, comme un lancement de missile intercontinental”.
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