«Stigmatisés», «délaissés», «piégés»… Si l’on en croit leurs syndicats, c’est dans un climat particulièrement lourd que les fonctionnaires se mobilisent, mardi 10 octobre. «Depuis quelques années, les agents ne savent plus très bien où ils en sont», soupire Jean-Marc Canon, secrétaire général de l’Union des fédérations de fonctionnaires CGT.
«Depuis le début du quinquennat, nous subissons une succession de mesures négatives», déplore Mylène Jacquot, secrétaire générale de la CFDT-Fonctions publiques. Et la liste ne se limite pas aux premières décisions du gouvernement d’Edouard Philippe. Cela fait des années que les fonctionnaires dénoncent la dégradation de leurs conditions de travail, les suppressions de postes et la baisse de leur pouvoir d’achat.
Les syndicats anticipent donc une forte mobilisation, peut-être analogue à celle de janvier 2005. Lundi, le SNUipp-FSU prédisait que «près d’un professeur des écoles sur deux» serait gréviste mardi. En 2005, ils furent 43% dans le primaire, de 40% à 50% dans l’éducation nationale et 25% dans toute la fonction publique d’Etat. De 210.000 à 330.000 personnes avaient manifesté dans toute la France. «En tout cas, ce sera un coup de semonce, prévient M. Canon. Les fonctionnaires en ont marre.»
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