«Disparition» de Hariri: le Liban fragilisé par des facteurs qui le dépassent

Cela fait une semaine que le Premier ministre du Liban, Saad Hariri, a démissionné, lors d’une annonce imprévue lancée depuis l’Arabie saoudite. Il serait depuis « retenu » dans le royaume. Vendredi 10 novembre, Riyad a appelé ses ressortissants à quitter le pays du Cèdre, suivi par d’autres monarchies du Golfe. A Beyrouth, les esprits s’échauffent.

Six jours après l’annonce surprise de Saad Hariri, depuis Riyad, de sa démission, invoquant la « mainmise » de l’Iran et du Hezbollah, les voix se font plus fortes, plus fermes et, fait rares, plus unies, au sein de la classe politique libanaise, pour un retour du chef du gouvernement du Liban rapporte notre correspondant à BeyrouthPaul Khalifeh. Le président de la République Michel Aoun, l’ensemble de la classe politique, mais aussi la famille, le parti de Saad Hariri, son bloc parlementaire, et une majorité de Libanais sont maintenant convaincus que le Premier ministre – Michel Aoun n’a toujours pas accepté sa démission – est retenu contre son gré en Arabie saoudite.

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