Le gouvernement espagnol a fait jeudi un pas de plus vers une suspension de l’autonomie de la Catalogne, accusant le président séparatiste catalan Carles Puigdemont de chercher «l’affrontement systématique». Un petit parti d’extrême gauche, la CUP, a lancé un appel à manifester jeudi en fin d’après-midi à Barcelone. Reportage.
La pluie diluvienne qui s’est abattue sur Barcelone jeudi après-midi aura eu raison de la première manifestation depuis la fin de l’ultimatum. Vers 18h00, quelque 200 âmes seulement se réunissent devant la délégation du gouvernement.
Pour Carmen, il s’agit d’un premier rendez-vous timide avant la grande manifestation de ce week-end. «Le problème c’est que ce rassemblement a été convoqué rapidement par un petit parti à la dernière minute. La manifestation de samedi se prépare depuis plusieurs jours, alors il y aura bien plus de monde. Celle-ci est plus spontanée, et la pluie n’aide pas», dit-elle.
Elle ne suffit pourtant pas à démotiver Alexis, Barcelonais de 39 ans, arborant parapluie et drapeau aux couleurs de la Catalogne, posté en plein milieu du carrefour.
«Moi je ne bougerais pas d’ici. Tant qu’ils ne libèrent pas les deux prisonniers politiques, je vais camper là. C’est injuste de mettre deux personnes en prison pour rien, juste parce qu’ils appartiennent à une association indépendantiste. Ce sont des méthodes franquistes qu’utilise l’Etat espagnol», lance Alexis.
Benjamin Delille, envoyé spécial de Rfi à Barcelone,
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