Une mission du Conseil de sécurité des Nations unies se trouve actuellement dans le Sahel avec à sa tête François Delattre, le représentant permanent de la France aux Nations unies. Cette visite s’achève ce dimanche à Ouagadougou, au Burkina Faso. Samedi 21 octobre, le Conseil de sécurité était au Mali. L’occasion pour la France d’appuyer pour un large soutien de l’ONU au G5 Sahel.
C’est une valse à cinq temps, voilà comment François Delattre, représentant permanent de la France aux Nations unies décrit la situation. Une danse qu’il ne faut pas précipiter si l’on veut qu’elle se termine en apothéose. Comprenez par un financement le plus large possible du G5 Sahel par l’ONU. Le partenaire un peu récalcitrant ce sont les Etats-Unis que cette visite sur le terrain semble avoir remis dans le bon tempo.
«Les conditions pour aller de l’avant me paraissent aujourd’hui sensiblement plus favorables qu’elles ne l’étaient il y a quelques semaines encore. Je ne veux pas parler à leur place, mais j’ai senti de la part de l’ensemble de mes collègues du Conseil de sécurité un esprit très positif», a déclaré François Delattre.
Les diplomates français affirment désormais que tout le monde est conscient de la nécessité de soutenir cette force militaire du G5. «Ce soutien est en effet essentiel pour donner les moyens à la force du G5 Sahel d’agir efficacement en lui permettant de bénéficier de ressources durables et prévisibles, mais également de compter sur un appui logistique directement sur le terrain. Et les Nations unies, nous en sommes convaincus, ont un rôle clé à jouer à cet égard», a poursuivi François Delattre.
Le secrétaire général de l’ONU voudrait que les Nations unies puissent apporter un support complet, et cela passe par la fourniture de matériel, mais aussi la mise à disposition de moyens aériens. D’autres options dégressives sont évoquées. Les négociations vont se poursuivre dans les prochaines semaines.
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