Une manifestation a rassemblé entre 1.700 personnes, selon la préfecture, et 2.000 personnes, selon les syndicats, à Nantes mardi soir, où des opposants à la réforme des retraites s’étaient donné rendez-vous pour un concert de casseroles.
A l’appel de la FSU, de Solidaires et de la CGT, les manifestants ont déambulé dans le centre-ville en faisant du bruit avec les casseroles, poêles et couvercles qu’ils avaient apportés.
La manifestation s’est déroulée dans le calme, sans aucun heurt avec les forces de l’ordre, qui se tenaient à distance du passage du cortège dans les rues adjacentes.
“Ni faction, ni factieux, nous sommes le peuple”, ou encore “Quand c’est non, c’est non, Macronie, Etat violeur”, pouvait-on lire sur des pancartes dans la foule, tandis qu’un homme dénonçait au micro les “casseroles du gouvernement” en énumérant les noms de proches d’Emmanuel Macron concernés par des affaires, comme son ancien conseiller Thierry Solère, mis en examen pour une dizaine d’infractions financières.
“C’était une manifestation bio, une manifestation sans lacrymo”, a conclu une femme lorsque les manifestants commençaient à se disperser devant le château des Ducs de Bretagne, après avoir défilé pendant deux heures.
A Rennes, une marche aux flambeaux était annoncée ce mardi soir. Mais finalement, environ 250 personnes ont défilé dans le calme, sans flambeaux, sur le parcours devenu habituel des manifestations ces dernières années.