Le président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo a annoncé mercredi 11 septembre qu’il ne briguerait pas de second mandat après celui en cours qui prend fin en 2025, ont rapporté des médias africains et français.
« Je ne serai pas candidat en 2025. Mon épouse m’a conseillé de ne pas me présenter. Je respecte donc ses conseils », a-t-il déclaré à des journalistes, selon le quotidien « le monde »
Cette déclaration est inattendue car des mouvements s’étaient formés en faveur de sa candidature, précise le média français.
Après l’élection de décembre 2019, Embalo, général de réserve de 51 ans revendiquant la victoire, s’était fait investir en février 2020, pour cinq ans, à la tête de ce petit pays lusophone d’Afrique de l’Ouest à l’instabilité chronique. La communauté internationale a fini par entériner son élection. Mais le résultat du scrutin a donné lieu à des mois de contestation, même après l’investiture, devant les organes de validation, rappelle la même source.
Son principal adversaire, Domingos Simoes Pereira, a toujours refusé de reconnaître la victoire d’Umaro Sissoco Embalo.
Depuis son indépendance du Portugal, en 1974, le pays a connu une multitude de putschs et de tentatives de coup de force. Avec l’élection présidentielle de 2014, la Guinée-Bissau s’est engagée dans la voie d’un retour à l’ordre constitutionnel ; ce qui ne l’a pas préservée des turbulences qui se sont poursuivies sous la présidence de Embalo, rappelle enfin le média français.