Harcèlement sexuel au parlement européen

Plusieurs femmes affirment avoir été victimes de harcèlement sexuel au Parlement européen.

Des eurodéputées ont affiché des pancartes où l’on pouvait lire “Me too” comme le hashtag lancé par l’actrice Alyssa Milano appelant les femmes à dénoncer les violences sexuelles après le scandale Weinstein.

Au moins quatre employées de l’institution se sont plaintes de cas de harcèlement, y compris de viol.

Mais le président du parlement a rejeté ces informations, arguant qu’aucune plainte formelle n’a été présentée.

Avec d’autres élues, Terry Reintke a commencé son intervention en brandissant une pancarte arborant le hashtag “#MeToo”, qui fait actuellement florès sur les réseaux sociaux.

Ce débat au Parlement européen sur le harcèlement sexuel a été organisé dans le sillage des révélations sur le célèbre producteur américain Harvey Weinstein, qui ont déclenché des témoignages partout dans le monde, relayés sur les réseaux sociaux sous des mots-dièse comme #metoo ou encore #balancetonporc en France.

Mais des cas de harcèlement au sein même de l’institution européenne ont été dénoncés dans la presse ces derniers jours.

Une dizaine ont été signalés à un comité interne dédié aux assistants parlementaires et aux députés, mais sans dimension sexuelle, selon le service de presse du Parlement.

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