Alors que le Hezbollah dit avoir perdu le contact avec lui, l’armée israélienne a déclaré avoir « éliminé » Hassan Nasrallah dans une frappe sur le QG du mouvement chiite libanais à Beyrouth le vendredi 27 septembre, et a promis d’« atteindre » toute personne menaçant Israël.
« Hassan Nasrallah est mort », a déclaré le lieutenant-colonel Nadav Shoshani, porte-parole de l’armée israélienne pour la presse étrangère, samedi 28 septembre sur le réseau social X. Un autre porte-parole de l’armée, le capitaine David Avraham, a confirmé que le chef du Hezbollah avait été « éliminé ».
Le Hezbollah n’a pour l’instant pas confirmé ou démenti l’annonce israélienne. Une source proche de la formation libanaise a déclaré, sous couvert d’anonymat, que le contact avec Hassan Nasrallah avait été perdu le vendredi 27 septembre au soir, après la frappe israélienne sur le QG du mouvement dans son bastion de la banlieue sud de Beyrouth. En 2006, lors de la dernière guerre entre Israël et le Hezbollah, le dirigeant du mouvement avait disparu pendant deux jours et des rumeurs avaient fait état de sa mort, avant qu’il ne réapparaisse, a ajouté cette source.
Le chef d’état-major de l’armée israélienne, le général Herzi Halevi, a promis dans un communiqué d’« atteindre » toute personne menaçant Israël. « Nous n’avons pas épuisé tous les moyens dont nous disposons. Le message est simple : quiconque menace les citoyens d’Israël, nous saurons comment l’atteindre », a-t-il déclaré. Selon un communiqué de l’armée israélienne, le bombardement de vendredi à Beyrouth a également provoqué la mort d’Ali Karaké, identifié comme le commandant du front sud du Hezbollah, ainsi que d’autres commandants du mouvement.