La démocratie américaine au bord du trépas

Le monde entier excepté le pays de l’oncle Sam devrait pouvoir rire sous cape car le mythe d’une Amérique puissante, aux institutions fortes comme l’avait clamé le Président Obama donnant des leçons de démocratie aux africains, s’est presque effondré.

L’histoire retiendra que cette démocratie à l’Américaine charriée de par le monde  est  d’une précarité ambiante. Des manifestants pro-Trump, qui contestaient la victoire de John Biden, ont naguère fait irruption dans le Capitole, obligeant le Congrès américain à suspendre en urgence une session destinée à certifier la victoire du candidat démocrate à la présidentielle.

Trump a appelé au calme mais soutient qu’il ne va jamais reconnaitre la victoire de son adversaire. C’est ce repas froid que les « champions » de la démocratie ont servi au reste du monde au moment où la plupart des états les plus démunis de la planète ont dépassé ce cap des contentieux électoraux sources de conflits et de guerre. L’on a tendance à parler de l’Amérique puritaine à la base de la création de cet Etat.

Né à la fin du XVIe siècle en Angleterre, le mouvement puritain a joué un rôle déterminant dans l’histoire de ce peuple de liberté .Leur simple mention évoque la naissance mythique des États-Unis, ce “pays de la liberté” rêvé par des hommes et des femmes persécutés en Europe pour leur foi.

Si l’on franchit à reculons quelques annes,l’on se rend compte que le mythe puritain est puissant, encore aujourd’hui. Que l’on songe au Mayflower, ce navire qui accoste en 1620 en Amérique, à l’emblématique fête de Thanksgiving ou aux Pilgrim Fathers, les “pères pèlerins”, les puritains figurent au panthéon du récit national américain.

C’est pourtant dans l’ancien monde que le puritanisme émerge, sous le règne d’Elizabeth Ière, reine d’Angleterre de 1558 à 1603.Si le royaume a basculé dans la Réforme sous le règne de Henri VIII (1509-1547), l’anglicanisme professé par l’Église d’Angleterre s’apparente à bien des égards à un compromis tant théologique que liturgique entre catholicisme et  protestantisme. Or ce compromis est insupportable pour un courant religieux qui apparaît au sein de l’Église d’Angleterre au XVIe siècle : les puritains.

La Cour et le haut clergé ne goûtent que très peu l’activisme des puritains. Harcelés par les autorités, certains rejoignent les Provinces-Unies calvinistes (actuels Pays-Bas). C’est parmi ces derniers que l’on trouve les futurs “pères pèlerins”. Après avoir passé un accord avec la Compagnie de Plymouth, ils embarquent en septembre 1620 à bord du Mayflower.

Avant de débarquer en Nouvelle-Angleterre, deux mois plus tard, 41 hommes de l’expédition rédigent et signent un document dans lequel ils s’engagent à former un gouvernement et à voter des lois. Ce texte, appelé Mayflower Compact, est souvent considéré comme le premier document de la démocratie américaine.

Depuis, les Américains on bâti leur pays et atteint un tel niveau de développement qu’ils en sont devenus la première puissance mondiale aussi bien en termes d’économie, d’armement  mais aussi en termes de démocratie avancée.

Mais aujourd’hui, le Président Donald Trump aura levé un coin du voile sur la démocratie à l’Américaine. Elle ne serait qu’un mythe mais la réalité est autre. Si c’est c’est en Donald Trump  qu’il faudrait chercher la cause, c’est que le système démocratique des Yankee connait des failles indécrottables. Grandeur et décadence d’une démocratie tronquée !

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