Les résidents de Gaza attendent la fin des négociations de cessez-le-feu alors que les attaques israéliennes continuent. Selon le Programme alimentaire mondial, l’armée israélienne a refusé l’entrée d’un convoi humanitaire au nord de Gaza.
Selon le PAM, il est nécessaire d’avoir un accès routier au nord de Gaza afin d’éviter la famine. Selon le Hamas, les discussions sur une cessation des hostilités sont en cours, mais il affirme que « la responsabilité est dans le camp israélien », tandis que les États-Unis affirment que les difficultés à une trêve ne sont pas « impossibles à surmonter ». Dans le village de Hula, au sud du Liban, un combattant du Hezbollah, sa femme et leur fils ont perdu la vie suite à un bombardement israélien.
D’après les Nations Unies, la famine est « presque inévitable » pour 2,2 des 2,4 millions de personnes vivant à Gaza. La situation est particulièrement préoccupante dans le nord du territoire, qui est partiellement dévasté, où l’acheminement de l’aide par voie terrestre depuis son point d’entrée principal, la ville de Rafah dans le sud, est rendu difficile par les destructions et les combats. Le Programme mondial de l’alimentation affirme étudier toutes les possibilités d’apporter de l’aide dans cette région, mais met en évidence que la route est le seul moyen de transporter de la nourriture en quantité adéquate pour prévenir la famine qui menace la population.
Depuis le 7 octobre, au moins 30 717 Palestiniens ont perdu la vie et 72 156 ont été blessés lors des attaques israéliennes à Gaza. Les victimes des attaques du Hamas du 7 octobre en Israël sont estimées à 1 139 personnes.