Le Sénégal récupère ses enfants bloqués à l’étrangers

A woman wears a face mask as a preventive measure against the spred of the COVID-19 coronavirus as she enters Makro in Soweto, Johannesburg, on March 24, 2020. - South African President Cyril Ramaphosa on March 23, 2020 announced a 21-day national lockdown to start later this week to contain the spread of the COVID-19 coronavirus which has affected more than 400 people and ordered the military to enforce the ban. (Photo by MARCO LONGARI / AFP) SAFRICA-HEALTH-VIRUS

À partir de ce mardi jusqu’au 27 juin courant, le Sénégal s’attèle au rapatriement de ses enfants bloqués à l’étranger par la pandémie du covid 19.

 

Par Ndiogou CISSÉ

 

Les Sénégalais bloqués à l’étranger par le covid-19 vont pouvoir rentrer. L’opération de rapatriement qui commence ce mardi va se poursuivre jusqu’au 27 juin. Les premiers rapatriés au Sénégal sont des compatriotes vivant en Turquie, et en France. Ils seront suivis de Sénégalais qui étaient bloqués en Italie qui a réouvert tous ses aéroports depuis le 3 juin dernier. Le gouvernement du Sénégal n’a pas oublié les Sénégalais qui sont États-Unis et qui vont pouvoir enfin rentrer au bercail.

D’après le ministère des transports aériens, le chef de l’État, Macky Sall, a donné des instructions pour ce rapatriement qui était tant attendu par les concernés. Via la compagnie aérienne nationale, Air Sénégal, les Sénégalais à rapatrier d’Italie commenceront à arriver à compter de ce mardi 9 juin jusqu’au 17 juin 2020.

Pour ceux des États-Unis ce sera à partir du jeudi 11 jusqu’au lendemain vendredi 12. D’autres rapatriements qui sont attendus sont ceux des dépouilles de Sénégalais décédés de covid à l’étranger. À propos de ces Sénégalais pour laquelle le chef de l’État a pris le contrepied de la Cour suprême, une Ong comme Jamra était montée au créneau pour demander leur rapatriement. Selon cette Ong, dans des pays comme la France, la procédure y est bien sécurisée. Et d’évoquer le Code général des collectivités territoriales françaises qui a, depuis toujours, réglementé et organisé, même en dehors des périodes d’épidémies, à travers son article 2213-22, le transfert international de corps de défunts, quelle que soit la cause de leurs décès.

LE «laissez-passer» mortuaire, rappelle Jamra, permet de transporter la dépouille en dehors du territoire métropolitain, et est délivré par le Préfet du département où doit avoir lieu la fermeture du cercueil. Lequel doit non seulement être hermétique, mais comporter également des caractéristiques spécifiques aux normes sécuritaires et sanitaires.

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