Chaque année, les États-Unis consacrent des milliards de dollars à l’aide étrangère pour promouvoir la stabilité mondiale, la sécurité nationale et les intérêts économiques. Une grande partie de cet argent est destinée à l’Afrique, où elle finance des programmes visant à résoudre les problèmes de santé, les pénuries alimentaires, l’accès à l’énergie et la croissance économique.
Quelques heures seulement après son investiture, Donald Trump a ordonné une suspension de 90 jours de l’aide au développement pour évaluer son efficacité et sa conformité avec ses objectifs politiques. Les implications de cette décision n’étaient toutefois pas encore claires. Ce qui interrompt toute aide étrangère existante et suspendant toute nouvelle aide.
La directive, préparée par le bureau d’aide étrangère du ministère et approuvée par le secrétaire d’État Marco Rubio, a noté que des dérogations ont été accordées pour le financement militaire à Israël et à l’Égypte , a rapporté Reuters .
Israël reçoit environ 3,3 milliards de dollars de financement militaire étranger chaque année, tandis que l’Égypte reçoit environ 1,3 milliard de dollars.
Chaque année, les États-Unis consacrent des milliards de dollars à l’aide étrangère pour promouvoir la stabilité mondiale, la sécurité nationale et les intérêts économiques. Une grande partie de cet argent est destinée à l’Afrique, où elle finance des programmes visant à résoudre les problèmes de santé, les pénuries alimentaires, l’accès à l’énergie et la croissance économique.
Cette dernière mesure pourrait mettre en péril des milliards de dollars d’aide humanitaire vitale. Rien qu’en 2023, les États-Unis, premier donateur mondial, ont alloué 72 milliards de dollars à l’aide étrangère.
D’autres États identifiés pour un tel financement en 2025 comprennent l’Ukraine, la Géorgie, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, Taïwan, l’Indonésie, les Philippines, la Thaïlande, le Vietnam, Djibouti, la Colombie, le Panama, l’Équateur, Israël, l’Égypte et la Jordanie, selon une demande adressée au Congrès par l’administration de l’ancien président Joe Biden.
La décision de Trump de retirer un soutien crucial pourrait aggraver les conflits, alimenter de nouvelles crises humanitaires et accroître l’instabilité dans des régions déjà fragiles.
Des pays comme le Soudan du Sud, la RD Congo et la Somalie, aux prises avec la famine, les déplacements et de graves problèmes humanitaires, risquent de perdre une aide essentielle.
Alors que l’aide étrangère diminue, d’autres régions d’Afrique en proie à des conflits pourraient voir leur situation se détériorer davantage, ce qui pourrait aggraver les tensions et aggraver les crises existantes.