Les récentes offensives des jihadistes au Mali ont réussi à faire reculer l’armée malienne : elle quitte les postes les plus éloignés et les plus exposés pour se regrouper sur des places plus fortes.
Une décision déjà appliquée à trois de ses positions isolées situées près de la frontière du Niger et du Burkina Faso.
Il n’y a plus de camp de l’armée dans les localités d’ Anderamboukane, Indelimane et de Labbézanga.
Même si officiellement, il n’est pas question d’abandonner les populations, certains Maliens se posent la même question : “L’armée partie, qui nous protège désormais contre les terroristes et les criminels.”
Une source à l’état-major rassure sur cette nouvelle stratégie qui fait déjà polémique. “Des unités mobiles seront très actives sur le terrain pour protéger les populations…”