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Le parquet de Paris a ouvert une enquête à leur encontre pour “violences par personne dépositaire de l’autorité publique” et “faux en écriture publique”
Les quatre policiers mis en cause dans le passage à tabac d’un producteur de musique noir samedi soir à Paris ont été placés en garde à vue ce vendredi 17 novembre, a annoncé une source proche du dossier à l’AFP.
Les fonctionnaires, dont la suspension à titre conservatoire a été prononcée jeudi, sont arrivés en début d’après-midi dans les locaux de l’IGPN, la “police des polices”, où ils ont été placés en garde à vue. Le parquet de Paris a ouvert mardi une enquête à leur encontre pour “violences par personne dépositaire de l’autorité publique” et “faux en écriture publique”.
Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin avait demandé jeudi dans la matinée au préfet de police de Paris Didier Lallement de les suspendre. Le préfet, conformément à la procédure, en a fait la demande au directeur général de la police nationale, seul à même de les suspendre.
Comme la majorité des responsables politiques, Emmanuel Macron a été “très choqué” par la vidéo montrant des policiers frappant Michel Zecler, un producteur de musique noir, a indiqué l’Élysée ce vendredi 27 novembre à l’Agence France Presse.
Le président de la République a reçu la veille son ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et lui a demandé de prononcer des sanctions très claires contre les policiers, a par ailleurs appris l’AFP de source gouvernementale.