La France s’apprête à évacuer ses ressortissants du Niger, selon un message adressé par l’ambassade de France à Niamey aux ressortissants français ce 1er août 2023. Information appuyée dans la foulée par le ministère français des Affaires étrangères : « La France prépare l’évacuation de ses ressortissants et des ressortissants européens qui souhaiteraient quitter le pays. » Le Quai d’Orsay précise que « cette évacuation débutera dès aujourd’hui ». Quelque 600 Français se trouveraient actuellement au Niger. Un premier avion a quitté la France et est en route pour la capitale nigérienne, a appris RFI.
Ce mardi, l’Italie a annoncé se tenir prête à rapatrier par avion ses ressortissants qui le souhaiteraient. « Le gouvernement italien a décidé d’offrir à nos compatriotes présents à Niamey la possibilité de quitter la ville avec un vol spécial pour l’Italie », a déclaré le ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani sur Twitter.
Elle a « fait l’objet d’une coordination avec les forces nigériennes »
La France, de son côté, justifie sa décision par les « violences qui ont eu lieu contre notre ambassade avant-hier et la fermeture de l’espace aérien qui laisse nos compatriotes sans possibilité de quitter le pays par leurs propres moyens ».
L’ambassade avait indiqué, dans son message adressé directement à ses ressortissants sur place, que cette opération fait l’objet « d’une coordination avec les forces nigériennes ».
Le général Jérôme Pellistrandi, rédacteur en chef de la revue Défense nationale, joint par RFI, explique : « Il va falloir utiliser les installations aéroportuaires de Niamey. Donc il est préférable d’avoir un accord avec les autorités locales – même si, bien sûr, derrière, il y a le contexte du putsch – pour que cette évacuation se fasse en toute sécurité. Il appartient aux autorités nigériennes de garantir la sécurité de l’évacuation des ressortissants français et également européens. Et, bien sûr, la France, elle, se charge de l’évacuation par voie aérienne vers un pays tiers, un pays où ils seront en sécurité avant de rentrer éventuellement vers la métropole. »
Il ajoute : « Cette opération, elle est complexe parce qu’il faut bien sûr garantir la sécurité des ressortissants. Mais surtout, il faut évacuer les ressortissants des différents lieux où ils vivent dans Niamey. Et c’est pour ça qu’il est indispensable d’avoir le feu vert des autorités nigériennes pour que cette partie, qui est la plus délicat,e puisse se faire en toute sécurité. »
Elle a « fait l’objet d’une coordination avec les forces nigériennes »
La France, de son côté, justifie sa décision par les « violences qui ont eu lieu contre notre ambassade avant-hier et la fermeture de l’espace aérien qui laisse nos compatriotes sans possibilité de quitter le pays par leurs propres moyens ».
L’ambassade avait indiqué, dans son message adressé directement à ses ressortissants sur place, que cette opération fait l’objet « d’une coordination avec les forces nigériennes ».
Le général Jérôme Pellistrandi, rédacteur en chef de la revue Défense nationale, joint par RFI, explique : « Il va falloir utiliser les installations aéroportuaires de Niamey. Donc il est préférable d’avoir un accord avec les autorités locales – même si, bien sûr, derrière, il y a le contexte du putsch – pour que cette évacuation se fasse en toute sécurité. Il appartient aux autorités nigériennes de garantir la sécurité de l’évacuation des ressortissants français et également européens. Et, bien sûr, la France, elle, se charge de l’évacuation par voie aérienne vers un pays tiers, un pays où ils seront en sécurité avant de rentrer éventuellement vers la métropole. »
Il ajoute : « Cette opération, elle est complexe parce qu’il faut bien sûr garantir la sécurité des ressortissants. Mais surtout, il faut évacuer les ressortissants des différents lieux où ils vivent dans Niamey. Et c’est pour ça qu’il est indispensable d’avoir le feu vert des autorités nigériennes pour que cette partie, qui est la plus délicat,e puisse se faire en toute sécurité. »