Trafics, terrorisme… – La sécurisation du Golfe de Guinée au menu

“La coopération internationale reste le canal le plus efficace pour sécuriser les zones maritimes et sauvegarder les intérêts de nos Etats”, a déclaré le chef d’Etat-major de la Marine nationale. L’amiral Momar Diagne, qui prenait part à un symposium des chefs d’état-majors des marines des Etats riverains du Golfe de Guinée, a laissé entendre que cette rencontre est une réponse aux menaces comme la piraterie maritime, le terrorisme, le trafic de drogue et d’armes, la pêche illicite qui sont nuisibles à l’émergence économique des Etats du Golfe de Guinée.

Cette rencontre de dimension internationale a réuni vingt chefs d’états-majors et experts, pour discuter pendant deux jours sur l’architecture opérationnelle du Code de conduite de Yaoundé en faisant son bilan et déclinant ses perspectives. Ce code de conduite, adopté le 25 juin 2013 par 25 pays africains dont le Sénégal, a pour objet l’harmonisation des actions et législations des pays riverains du Golfe de Guinée, dans leur lutte contre la piraterie, le vol armé en mer et la sécurisation et le développement socio-économique des Etats côtiers.

L’amiral Al Brasuck de la Marine française a, quant à lui, annoncé que la France va à cet effet contribuer considérablement à l’entrainement et à la formation des éléments appelés à intervenir dans cette vaste zone du Golfe de Guinée, longue de 500 000 km et où transitent en même temps, plus de 2000 navires.

A l’en croire, “la sécurité du Golfe de Guinée est un engagement de très longue date pour la France”. Selon lui, la marine française est présente dans ces eaux depuis trente ans avec au moins un navire en patrouille

L’intérêt de la France est plus qu’évident, a affirmé M. Brasuck , mettant en exergue les 80 000 français et les centaines d’entreprises françaises établis dans cette zone aux potentiels énormes.