C’est un secret de polichinelle. La Grande Bretagne et l’Allemagne apportent leurs aides à l’Ukraine dans le conflit qui l’oppose à la Russie. Un soutien que l’ex-président russe Dmitri Medvedev voit d’un très mauvais œil. Ce vendredi 21 avril, il a réagi à la décision de Londres d’imposer des sanctions à son pays en raison de la condamnation de l’opposant russe Vladimir Kara-Murza à 25 ans de prison.
« Notre ennemi éternel »
« La Grande Bretagne était, est et sera notre ennemi éternel. En tous cas, jusqu’à ce que leur île effrontée et d’une humidité dégoûtante s’enfonce dans les profondeurs de la mer par la vague créée par les derniers systèmes d’armes russes » a menacé l’ex-chef du Kremlin sur Telegram.
Il faut dire que Dmitri Medvedev est coutumier des discours de ce genre. Il avait déjà menacé d’attaquer la Cour pénale internationale après l’émission du mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine. La campagne militaire de son pays en Ukraine se poursuit inexorablement. Les Ukrainiens essaient de contenir les assauts de l’armée de Poutine.
Récemment, le ministre allemand de la défense Boris Pistorius a estimé que des frappes limitées ukrainiennes en territoires russes constitueraient une tactique acceptable pour repousser l’invasion russe.
Un défilé de l’armée russe à Berlin ?
Medvedev n’a pas tardé à réagir à cette « provocation ». « Le ministre allemand de la Défense, sans vraiment réfléchir, a lâché quelque chose sur les opérations militaires sur notre territoire. Il est sans doute jaloux de la gloire des chefs militaires du Troisième Reich. Eh bien, en fait, il doit se souvenir d’un signe historique. L’Allemand qui veut une attaque contre la Russie doit être prêt pour notre défilé à Berlin » a tweeté Medvedev.