Au lendemain de la condamnation d’Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme, sanctionnée par des manifestations et des actes de vandalisme qui ont coûté la vie à une dizaine de personnes, la France s’est dite «extrêmement préoccupée». La France «appelle à la retenue, à cesser les violences et à résoudre cette crise, dans le respect de la longue tradition démocratique du Sénégal», indique un communiqué de la porte-parole du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.
La CEDEAO condamne…
La Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) condamne les scènes de violences survenues suite à la condamnation à deux (2) ans de prison ferme de l’opposant Ousmane Sonko. «La Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) suit avec inquiétude l’éruption de la violence au Sénégal à la suite du verdict du tribunal concernant l’affaire Ousmane Sonko Adji Sarr», indique la Cedeao dans un communiqué. «La Cedeao condamne fermement les violences qui ont visé les forces de sécurité, les biens publics, les propriétés privées et troublé l’ordre public». «Elle déplore la perte en vies humaines et appelle à la retenue et au règlement des différends par des moyens pacifiques. La Cedeao reste saisie de l’évolution des événements au Sénégal. Elle appelle tous à défendre la réputation louable du pays en tant que bastion de paix et de stabilité», lit-on dans le communiqué.
Dans la même veine, le président de la commission de l’union africaine (UA) dit suivre de très près les événements au Sénégal et «les violences ayant provoqué morts d’hommes en particulier». C’est pourquoi, il «condamne fermement de telles violences et appelle à leur cessation». Moussa Faki Mahamad d’appeler «tous les acteurs politiques à observer la plus grande retenue et à éviter de tels actes qui ternissent le visage de la démocratie sénégalaise dont l’Afrique a toujours été fière». Avant de conclure, il a également appelé «au respect du droit des citoyens à exercer leurs droits de liberté d’expression et de manifestation. Il incite instamment tous les citoyens à respecter l’ordre et la force de la loi», tout en appelant à privilégier la voie du dialogue…
Le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres , par la voix de son porte-parole adjoint, Farhan Haq, a appelé «au calme» et à «la retenue». Ce dernier a condamné fermement l’utilisation de la violence, «appelle au calme et exhorte tous les acteurs à exercer de la retenue», a déclaré le porte-parole.