60 ans après le Traité de Rome, l’UE en quête d’unité

Sans la Première ministre britannique, les dirigeants européens sont à Rome pour donner un nouvel élan à l’Union européenne à l’occasion du 60e anniversaire du Traité de Rome. Ce vendredi 24 mars, ils étaient reçus par le pape François.

Trois ans après son discours au Parlement de Strasbourg et un an après s’être vu remettre le prix Charlemagne, le pape François a de nouveau rencontré les dirigeants européens ce vendredi. Dans la salle royale du Vatican, le souverain pontife a dressé le constat d’une Europe en crise, mais a invité les Vingt-Sept à retrouver une espérance pour faire face aux défis contemporains.

Pour résoudre la crise d’identité dans laquelle l’Europe est plongée, il faut revenir à l’héritage de ses pères fondateurs, a affirmé le pape. D’après lui, le premier élément de la vitalité européenne est la solidarité qui est aussi le plus efficace antidote contre les populismes modernes, rapporte notre correspondant au Vatican, Olivier Bonnel.

Pour retrouver l’espérance, l’UE doit revenir aux piliers sur lesquels elle a été fondée, estime le pape François : la centralité de l’homme, une solidarité effective, l’ouverture au monde, la poursuite de la paix et du développement, l’ouverture à l’avenir. « L’Europe retrouve l’espérance lorsque l’homme est le centre et le cœur de ses institutions », a déclaré le souverain pontife. « Malheureusement, on a souvent l’impression qu’est en cours un “décrochage affectif” entre les citoyens et les institutions européennes, souvent considérées comme lointaines et pas attentives aux diverses sensibilités qui constituent l’Union », a-t-il regretté.

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