AMY SARR FALL REVIENT SUR LA GRANDE RENTRÉE CITOYENNE, 5ÈME ÉDITION

«La prochaine étape, c’est la délocalisation dans d’autres villes du monde»

Le Président Macky Sall a assisté à la 5ème édition de la Grande rentrée citoyenne. Comment avez-vous procédé pour décrocher la première institution du Sénégal ? Le Président nous fait l’honneur de répondre à notre invitation. Malgré toute la fierté qu’on peut avoir, nous croyons que le Prési- dent a répondu à l’invitation de la jeunesse. Il savait qu’il était attendu par cette jeunesse, aussi bien celle qui était présente au Grand Théâtre que celle qui l’a suivi à la télé ou sur la toile. Les jeunes étaient curieux de savoir qui est derrière cette au- torité, Macky Sall le citoyen, l’ingénieur, entre autres. Et il était venu avec une humilité dé- concertante et a parlé avec philosophie, avec dignité et au- torité. Il a vraimentsu combiner tout cela pour donner un discours admirable. Je le remercie au nom d’Intelligences et au nom de toute la jeunesse, car cela té- moigne de sa volonté à accompagner la jeunesse du Sénégal. L’objectif de cet évènement étant de donner un nouvel espoir à la jeunesse croyez vous l’avoir atteint ? Dans le film projeté, le Premier ministre révélait qu’on sort tou- jours du bureau du Président avec un bout de yakaar. À la fin de la rencontre, les membres de mon équipe et certains jeunes qui ont assisté m’ont signalé qu’ils ont quitté avec un peu de yakaar. Je dis Alhamdoulilah. Quand le Présidentsemet devant lesjeunes et qu’il leur dise que son premier salaire c’était 60 mille francs, je crois que c’est marquant. Si vous deviez vous noter par rapport à l’organisation de cette manifestation, quelle note vous donneriez-vous ? Je ne suis jamais satisfaite à 100% de ce que je fais.Lorsqu’on a l’honneur de déplacer le chef de l’État, on peut se dire que cela est un succès. Pour moi, ce n’est qu’une étape qu’on vient de poser dans cette aventure citoyenne qui consiste à aller audelà du Sénégal, à toucher le maximum de jeunes possible. Le Président nous a donné un élan, c’est-à-dire qu’en venant, il a davantage valorisé ce qu’on faisait. Il amontré qu’ilsoutenait l’action de la jeunesse. Nous allons poser des pas pour concrétiser notre vision consistant à dire que nous sommes des citoyens acteurs de développement et non spectateurs de développement. Un citoyen a le devoir, mais aussi le droit d’essayer de faire quelque chose pour son pays. La participation du Président c’estle summum.L’évènement devient une affaire continentale. Pensez-vous à le délocaliser dans les autres pays pour en faire un patrimoine africain ? Oui, c’est la prochaine étape et toute l’équipe travaille dessus. On est en train de voir comment internationaliser cela en l’organ- isant dans d’autres villes.Je dois vous révéler que la demande est très forte, que je suis saisie dans d’autres où les jeunes insistent fortement pour que je délocalise l’évènement dans leurs villes. C’est un concept qui est bien protégé, donc nous pouvons le décliner dans d’autres pays. Le 08 mars, vous allez également organiser un autre évènement, la 4ème édition d’«Entre Elles», pour les femmes. Comment vont les préparatifs ? Je suis contente de savoir que vous me suivez (rires). Je dois d’abord rappeler que la Grande rentrée devaitse tenir en novembre dernier, mais l’agenda serré du Président obligeant, vous avez dû remarquer qu’elle se tient à un mois qui est celui du “8 mars”. Le concept c’est d’inviter des femmes leaders, pas forcément des directrices ou des ministres. Ce seront desfemmes cadres qui peuvent même être au début de leur projet. Elles vont donc parler aux jeunes qui seront choisies parmi les meilleures par rapport à leur résultat académique. Ce sera notre façon de célébrer la femme, plus précisément l’excellence de la femme. D’aucuns estiment que vous avez trouvé une tribune au Président afin de lui permettre de s’adresser à la jeunesse. Que leur répondez-vous ? C’est tant mieux si, à travers la Grande rentrée citoyenne, le Président peuts’adresser à la jeunesse sénégalaise. C’est tout ce qu’on doit souhaiter à la jeunesse. Elle a le droit et le devoir d’entendre le Président, car elle aussi a des préoccupations. Ce qu’il a fait ce n’est pas seulement pour les enfants, mais également pour les parents. Un peuple doit être solidaire et cela doit être inter générationnel. Quand des choses comme celle-ci se passent, il faut qu’on mette de côté la politique. Inviter Macky Sall c’est inviter l’insti- tution et le père de la Nation. Je pense qu’ln devrait tous apprécier ce moment, d’autant plus qu’avant le Président, il y a eu 50 mentors qui ont participé aux éditions précédentes. Et nous continuerons à avoir des mentors. C’est le concept qu’il faut encourager. Le mentoring c’est juste un partage d’expérience et de vécu.Je pense que le Président n’a pas besoin de cet évènement pour parler à la jeunesse.

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