ANCAR – La modernisation du secteur agricole au menu

L’Agence nationale de conseil agricole et rural (Ancar) a soumis hier au ministre de l’Agriculture et de l’équi- pement rural, Papa Abdoulaye Seck, le rapport sur «la stratégie pour un accompagnement modernisé du monde rural» au Sénégal. D’après Marième Dramé, directrice d’Ancar, «des ateliers d’études, de réflexions et de recherches se sont tenus suivant un long processus avec des structures qui ont un voletConseil agricole etrural dansleurs activités».Ces différentes rencontres «ont abouti à un atelier national qui a permis à ces structures de communiquer sur leurs expériences, leurs approches et leurs outils d’accompagnements», a-t-elle dit. Selon Marième Dramé, ce travail entre dansle cadre desinstructions données par Macky Sall lors du conseil des ministres du 22 juin 2016.Conférence pendant laquelle le président de la République avait interpelé le gouvernement surl’expérimentation d’un nouveau système d’accompagnement desregroupements de producteurs. La cérémonie s’est tenue dansleslocaux de l’Ancarsousla présence effective de PapaAbdoulaye Seckministre de l’Agriculture et de l’équipement rural qui, après avoir réitéré la volonté du pré- sident de la République à moderniser le secteur agricole, levierincontesté de l’économie sénégalaise, a rappelé que «l’agriculture doit être un secteur hautement revigoré et il nous faudrait réfléchir à un environnement propice à son développement». Considérant que le développement du secteur agricole entraînera l’expansion de l’économie sénégalaise, Papa Abdoulaye Seck a estimé qu’«il est impératif d’avoir un conseil agricole et rural qui doit être piloté par des préoccupations légitimes des acteurs du secteur». Le ministre a ajouté que : «vu l’importance de l’agriculture pour l’émergence de notre pays, il nous faudrait un conseil agricole etrural nouveau qui saura palier nos attentes et relever les défis». Et pour atteindre les objectifs que le conseils’est fixé, PapaAbdoulaye Seck leur a recommandé de viser l’efficacité et l’efficience de leurs interventions ; de faire preuve d’adaptation ; et enfin de considérer que les agriculteurs ont droit aux progrès.

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