Bamba Fall continue de clamer son innocence

Entamées le 28 janvier, les auditions devant le Doyen des juges d’instruction, Samba Sall, ont pris fin hier, pour les responsables socialistes inculpés et placés sous mandat de dépôt dans l’affaire du saccage de la maison du parti socialiste. Le maire de la Médina, Bamba Fall, a fermé le bal hier. Les avocats de la défense ont introduit des demandes de mise en liberté provisoire pour l’édile et Cie.

Le maire de la Médina persiste et signe. ‘’Lui et ses camarades, placés sous mandat de dépôt depuis le 4 janvier dernier à la prison de Rebeuss, sont victimes d’une détention arbitraire sous des prétextes fallacieux et d’accusations fantaisistes’’, écrit-il dans une lettre ouverte adressée au président de la République, Macky Sall. Hier, devant le Doyen des juges près le tribunal de grande instance de Dakar, Samba Sall, dans le cadre de l’instruction du dossier sur le saccage de la maison du parti socialiste, il a réitéré ses déclarations.

‘’Je n’ai absolument rien à me reprocher dans cette affaire. Je suis victime d’une injustice’’, a-t-il soutenu. Porte-parole du jour du pool des avocats de la défense, Me El Hadji Diouf a conforté les propos de l’édile de la Médina. Selon lui, les faits ont donné raison à leur client. ‘’Aujourd’hui, personne ne l’a incriminé et personne n’a pu relever une quelconque responsabilité du maire Bamba Fall dans ce qui s’est passé à la maison du parti socialiste. Donc, nous pensons qu’il va être libéré très rapidement’’, a-t-il dit.

Ainsi, le conseil a-t-il confirmé également que la demande de mise en liberté provisoire a été déposée après leur face-à-face avec le juge d’instruction. ‘’Nous avons formulé ladite requête qui sera communiquée au Procureur de la République pour avis et le juge pourra revenir pour donner son avis. Mais nous pouvons être optimistes, parce que nous ne pouvons pas continuer à garder quelqu’un qui est innocent en prison. Pour dire que nous attendons maintenant sa libération immédiate. Bamba Fall et Cie n’ont aucune responsabilité dans cette affaire. Les vrais nervis ne sont pas arrêtés’’, a soutenu Me Diouf.

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