Oncle et parrain de la première victime citée, Meissa Babou, économiste à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), explique que les mis en cause se sont garés pour demander une maison qui était justement celle d’en face, où habite son homonyme, au quartier Bori, près de la gare de Mbacké. Rapidement, ils ont aspergé de bombes asphyxiantes et embarqué les mineurs qui ont repris connaissance à Dakar. Réussissant à s’échapper, ces derniers ont couru dans les ruelles et sont incapables de retrouver la maison. Les élèves sont tombés sur une dame à qui ils ont emprunté un téléphone portable pour joindre le frère de M Fall, un médecin dentiste qui les a récupérés. La montre et la chaine que M Babou portait ont été volées par les bandits. Encore sous le choc, il a demandé à son homonyme si les suspects n’avaient pas l’intention de l’égorger. «Je veux que l’opinion soit alertée sur l’existence de ces voyous dangereux. A Mbacké, il y a quelques jours, un élève a été enlevé en plein jour. Il a raconté que les suspects tiraient son sang pendant deux jours. Au troisième jour, en entendant une jakarta, ils ont cru qu’il s’agissait de la Police et ont pris la clé des champs», rapporte l’économiste. Le Commissaire de Mbacké a soutenu qu’aucun membre de la famille ne l’avait saisi.
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