Face aux députés, le Pm a laissé entendre que «le Sénégal c’est le pays du 19 mars 2000, du 23 Juin…».

Le peuple n’a pas changé, il est le même et il donne tous les jours une leçon de modestie aux dirigeants de ce pays pour qu’ils apprennent à servir et non se servir. Malheureusement, il semble que nos dirigeants peinent à retenir cesleçons de modestie. Sinon comment comprendre le fait qu’ilss’obstinent dans leur arrogance et leur suffisance au point de pousser les autorités religieuses à monter au créneau ?Effectivement, le Sénégal a connu son 19 mars 2000 qui consacrait une alternance mémorable, porteuse d’espoir, et son 23 juin 2011 qui traduisait l’exaspération et la déception des populations, car les fruits n’avaient finalement pas porté lesfleurs du Sopi. Aujourd’hui, rien n’a fondamentalement changé et la deuxième alternance du 25 mars 2012, supposée être celle de la rupture, ressemble à s’y mé- prendre à une pâle copie de la première. La gestion familiale et clanique du pouvoir est toujours d’actualité. L’Exécutif continue de manipuler les autres pouvoirs, de sorte qu’aujourd’hui, avec la traque de certains opposants, le pouvoir judiciaire est accusé d’être à la solde de l’Exécutif. Mais le Pm qui était hier face aux députés, a botté en touche ces accusations en ces termes : «Pourquoi un ministre, un maire ou un député qui fait dans la mal gouvernance devrait être libre de faire tout ce qu’il veut ? Le Sénégalsous Macky Sall, ce n’est pas cela ; c’est la loi pour tous». Les populations apprécieront. L

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