Membre fondateur de l’Apr à Touba, Fallou Bousso sort de sa ré- serve pour porter la voix de ses pairs. Son mécontentement, il le crie urbi et orbi. D’après lui, la ville de Touba est laissée pour compte : «Le chômage a pris des proportionsinquiétantes, certaines entreprises mettent la clé sousle paillasson», dit-il. L’éradication du chômage des jeunes et l’assistance des entreprises devraient être,selon lui, le socle du système de Macky Sall. Pour lui, Touba est un carrefour et la deuxième ville du Sénégal, économiquement parlant. Les entreprises doivent bénéficier de l’appui de l’État pour les prêts bancaires, afin de booster l’essor de leur localité. En outre, il ne supporte pas que toutes les promesses du chef de l’État soient rangées aux oubliettes. La faute incomberait, aux responsables politiques de Touba qui ne lui disent pas la vérité et qui ne sont mus que par leurs intérêts crypto personnels. Lors des au- diences, «ils ne sont là que pour leur poche et non pour Touba». L’inaccessibilité du Président aussi, Fallou Bousso la met sur le compte des «pouvoiristes» de Touba qui accaparent Macky Sall. Par ailleurs, il demande au Président de faire attention aux mouvements de soutien qui nais- sent comme des champignons et polluent l’atmosphère de la ville sainte. D’après lui, ils ne sont d’aucune utilité, n’ont pas de base politique et ne peuvent lui assurer un second mandat. «ILS NE SONT LÀ QUE POUR LEUR POCHE ET NON POUR TOUBA». Pour le conseiller municipal, le Président Sall doit prendre Touba entre ses mains en augmentant les infrastructures qui vont em- ployer les fils du baol, en assai- nissant la ville et en réglant le problème récurrent du branche- ment de compteur d’eau et de voirie. Le responsable de l’Apr avertit son leader que s’il ne change pas d’attitude d’ici les élections, il sera dos au mur : «il doit changer la donne sinon il perdra la ville de Touba et n’aura pas de deuxième mandat». Touba est dénudé de responsables dans les instances de décision ce qui n’est pas normal, selon l’apériste : «Nous n’avons ni de ministres, ni de président d’une institution encore moins de directeurs généraux. Il est temps que cette situation change». «Les vieux alliés» de Macky, comme Fallou Bousso les surnomme, devraient prendre leur retraite et laisser leur place à la jeune génération : «pour un consensus, le Président doit se défaire de Tanor, Niasse et Bathily», exhorte-t-il. Quant àAbdou Lahad Kâ, maire de la commune, «il a procuré de l’emploi à plus de 500 jeunes sans emploi. Ce qu’aucun leader de la ville n’a jamais réalisé». Alors «qu’on arrête de le diffamer. Si des gens ont quelque chose à dire qu’ilss’en plaignent au Khalife général des mourides qui a porté son choix sur lui», coupe-t-il
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