Au moment où la communauté internationale célébrait hier la Journée du 8 Mars dans le folklore, les femmes du quai de pêche de Hann ont profité de l’initiative de Ibrahima Sall, président de l’association pour le développement de Hann (Suxali Hann), pour réclamer de meilleures conditions de travail. Elles ont exigé de meilleures conditions de travail et l’accès aux financements. Khady Sarr du Gie du quai a dénoncé le fait qu’on finance à travers le pays des femmes pour des raisons politiques en mettant de côté celles qui le méritent le plus car s’investissant sans attendre qui que ce soit. Dans son plaidoyer, Khady Sarr a indiqué qu’elles n’ont pas de parti politique, car leur seul parti c’est la mer et les ressources halieutiques. Ces femmes qui se sont organisées pour mettre en place un Gie et un procédé de financement interne, sollicitent de l’Etat et de la commune de Hann des financements. Le président de l’association ‘’And Suxali Yarakh’’ Ibrahima Sall a abondé dans le même sens en célébrant à sa manière le 8 mas pour ces braves dames qui se lèvent chaque jour à l’aube pour venir au quai de pêche dans le seul but de prendre en charge leur famille. Il demande à l’Etat de leur octroyer des financements et un appui en matériel afin de mieux développer leurs activités.
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