Innommable

Hier, j’ai repris le train, le Petit Train Bleu (PTB). Ce que j’ai vu est innommable, inacceptable. De la gare de Pout à celle de Colobane, sur une cinquantaine de kilomètres. Sébikotane, Bargny, Rufisque, Thiaroye, Hann, rien que de la saleté, des tas d’immondices de toutes sortes. Comme si cette crasse était consubstantielle au chemin de fer, «congénitalement» liée au rail. Il y avait vingt-trois ans, les usagers du PTB assistaient au même spectacle. Et je me suis mis à rêver d’une coalition pour la propreté. UCG du ministère de la Gouvernance locale, Service Civique National du ministère de la Jeunesse et de la Construction citoyenne locale, Thiantacounes, talibés de Kara, différentes Associations sportives et culturelles (Asc) des zones tous unis dans un grand sursaut collectif et national pour nous débarrasser de ces saletés vectrices de maladies et de mal-vivre. Bon sang, comment font les villes occidentales de plus de 10 millions d’âmes pour être propres, comment fait Paul Kagamé pour chasser l’insalubrité de Kigali ? Le TER qui doit voir le jour en février 2019 ne peut pas souffrir une telle licence avec la saleté.

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