Alors que les professionnels du secteur des transports n’ont pas encore fini d’épiloguer sur l’attribution, au Bureau Veritas, de la gestion du Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA), que de nébuleuses et d’opacités dans l’activité de contrôle technique des véhicules automobiles. La manne financière – plus d’un milliard de F Cfa de redevance de délégation publique – du Centre est le nœud du problème et fait l’objet de toutes les convoitises. Un arrêté fixant les dépenses payables sur la redevance de délégation de service public relative à l’activité de contrôle technique des véhicules automobiles a été signé par le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Elimane Kane, pour organiser tout cela. Or, le Bureau Veritas n’a pas encore versé la redevance de délégation publique, fixée à seulement 20,1% du chiffre d’affaire hors taxes, de 2015 et 2016. Pis, non seulement l’Etat ne dispose d’aucun moyen de contrôle sur les informations financières que fournit Veritas, mais aussi les recommandations des missions d’audit sont restées vaines. Pendant ce temps, le personnel du CCVA entend refuser la décision de leur ministre de tutelle relative à son redéploiement à Dakar Dem Dikk (DDD). Que de tensions en perspective. |
Comments are closed.
Title
[…]one of our visitors not too long ago recommended the following website[…]