Mondial 2026 – Huit à dix représentants pour l'Afrique

La Fédération internationale de football association (FiFA) pense à augmenter le nombre d’équipes présentes à la coupe du monde. Ce sera effectif en 2026, avec 48 équipes, dont huit à dix représentants pour le continent africain. une aubaine pour l’Afrique qui dispose aujourd’hui de cinq repré- sentants

«Ça été une décision éclair. Ce genre de révolution a lieu tous les trente ans, celle d’augmenter les nombres d’équipes. C’est décidé après deux Conseils. Au mois d’octobre, les membres du Conseil de la Fifa ont demandé plus d’éléments qui militaient en faveur de l’organisation d’une Coupe du monde à quarante huit équipes. A l’unanimité, au niveau des six confédérations, la décision a été prise. La Coupe du monde à 48, qui verra le jour en 2026, permettra à l’Afrique d’avoir un minimum de huit équipes, ça peut monter à neuf. On essayera de trouver la meilleure approche du football mais également la représentativité géographique», explique le secrétaire exécutif de la FIFA. Le temps imparti à cette nouvelle formule a permis de constater que pour ces quatre vingt matches à venir, il n’y aura pas un jour de plus par rapport au format ancien avec trente deux équipes. «On n’aura pas plus de sept matches pour le vainqueur de la Coupe du monde. Pas plus de douze stades aussi, et cerise sur le gâteau, on générera un bonus de 640 millions de dollars. Ça ne va pas rester dans les réserves, mais investi au niveau des équipes. Pour l’Afrique, c’est tout gagnant, on peut passer à huit ou neuf, et même à 10 si on se bat bien», pense-t-elle. Et de dire que le monde du football ne lui est pas étranger. «Je suis mariée à un ancien joueur du Dial Diop. Ma famille a baigné dans le football à Gibraltar. Quand j’étais étudiante à Lyon, j’y ai connu Aulas. J’ai aussi travaillé et collaboré avec Roger Milla, et je rappelle que Rigobert Song était mon voisin. Sans parler de Cheikh Seck avec qui j’ai collaboré aussi», se rappelle-telle. Histoire de montrer que ce terrain ne lui est pas complètement inconnu. Elle estime que quand on parle de football on doit penser aux jeunes. «On pense aux jeunes qui sont dans la rue et dont les conditions pourraient être améliorées dans des cadres formels. Occasion de rendre hommage à un homme. Que l’exemple de Saër Seck puisse être multiplié par dix voire cent au niveau de toutes les régions d’Afrique et du monde. Au Sénégal, le football est professionnel dans une portion congrue, avec 2% de footballeurs, le reste est constitué d’amateurs. Cette ouverture de la Coupe du monde à quarante huit permettra

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