Nabou Leye, citée dans le meurtre de Aziz Dabala et incarcérée à la prison pour femme de Camp pénal depuis le 28 août dernier, a bénéficié d’une liberté provisoire avec la surprise générale.
D’après nos confrères du journal Enquête, des incohérences lors de son audition ont conduit à cette décision. Selon nos confrères toujours, parmi les éléments du dossier se trouvent les réquisitions téléphoniques. Il est précisé que la danseuse était présente sur les lieux du crime jusqu’à 4 heures du matin. Toutefois, cette information semble erronée, car il a été prouvé que son téléphone a été localisé pour la dernière fois à midi dans la zone où les meurtres ont eu lieu. Lorsqu’on lui a demandé comment cela était possible, il a été indiqué que la réquisition incluse dans le dossier était incorrecte ; il s’agirait en fait de celle de 4 heures du matin, et non de midi.
De plus, nos confrères soulignent qu’au moment où le juge responsable de l’affaire a été informé de cette erreur, l’enquête avait déjà pris son cours. Le juge devait approfondir cette question avant de pouvoir rendre une décision sur la liberté provisoire, ce qui a retardé le processus.