OPEN PRESSE GOUYE GUI «Boy Niang 2 osera-t-il se bagarrer avec moi ?» 

Après Boy Niang 2 à Pikine, c’est au tour de Gouye Gui de faire face à la presse. Dans son quartier à Guédiawaye, le pensionnaire de l’écurie Mor Fadam a été accueilli par une foule en liesse. Accompagné par certains membres de son staff, mais surtout d’Elton de l’écurie Balla Gaye, venu prêté main forte à son ami.

 

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Comme à son habitude, Gouye Gui a fait son show. Sa fougue de tous les jours et de la sérénité l’accompagnant, il s’est défoulé sur le terrain de l’école 9 de Guédiawaye. Dansant, chantant au rythme effréné des tam–tam, le champion s’est laissé aller, au grand bonheur de ses supporters venus nombreux. Aux côtés du lutteur Abdou Diouf, Gouye Gui a déroulé un pan de sa préparation physique, avant de faire face à la meute de reporters.

Après de chaleureux remerciements adressés aux populations de Guédiawaye et à ses amis lutteurs venus le soutenir, comme Elton et Abdou Diouf, il décline l’importance accordée à cette affiche du 5 mars. «Je suis un petit lutteur devant les membres de mon écurie, mais je suis conscient de ce qui m’attend. Je suis prêt à affronter Boy Niang 2», explique-t-il. Sur le plan pondéral, il révèle : «Je pesais 140 kg il y’a quelques temps, mais là je fais moins, suite aux conseils de mes experts qui trouvent que je suis très lourd. Surtout mon nouveau président Talla Sylla qui me dit tout le temps que je suis gros. Je perdu beaucoup de kilos comme en 2012, quand je croisais Ama Baldé. Là je me sens très souple».

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«J’ai tellement bien préparé ce combat, mieux que face à Ama Baldé»

Evoquant les tournures que peut prendre le combat, il soutient toutefois que tout peut arriver. «Je demande à mon adversaire de rester sur place et là il saura ce que je vais faire. Je ne suis pas un peureux, mais Boy Niang 2 est l’un des lutteurs les plus forts en boxe, parce qu’il pratique cet art depuis l’âge de 14 ans au centre Jacques Chirac. Donc c’est un bon boxeur, mais est ce qu’il va se bagarrer avec moi ? Je ne pense pas», assure-t-il.

Tout en mettant en garde son adversaire qui vise la cour des grands, il confie : «J’ai fréquenté des personnes comme Sa Cadior pour devenir celui que je suis. Mais je croyais en ma personne, parce que je savais que j’allais être un bon lutteur et un champion».

Le roi du «Sympi» estime que les conseils de Mor Fadam lui permettent de bien lutter. «Mor Fadam me conseillait, il me disait de faire ça et d’éviter autre chose. Au bout du compte, j’ai beaucoup appris. On est tous les deux ambitieux. Il n’a jamais manqué l’occasion de réclamer cette affiche. Seulement, je ne lui souhaite pas de rentrer sur une civière, car c’est du sport. Après la vie continue, on peut même être des amis», calme-t-il.

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«Mon adversaire répète à l’envi qu’il veut affronter Balla Gaye 2, mais il doit passer par moi et d’autres comme Abdou Diouf, Elton. Il parle sans cesse, mais quand on est face-à -face, il ne dit rien, pourquoi ? Ce combat, je l’ai tellement bien préparé, mieux que celui contre Ama Baldé. Je me suis tellement bien entrainé, que je suis tombé malade. J’ai tout fait pour enlever au maximum la surcharge pondérale. Ceci m’a permis d’avoir une rapidité et une vivacité, soutient le champion, au milieu de ses fans. Mon adversaire est un bon lutteur, très technique. Mais moi aussi, j’ai été sélectionné en équipe nationale, je ne suis pas mal à ce niveau».

«Son idole Sa Cadior est un bon lutteur, il est malade et je prie pour qu’il recouvre la santé. Le jour du combat, si je ne pense pas à Sa Cadior et à Less 2, je manquerai de reconnaissance à leur endroit. Surtout Sa Cadior, c’est quelqu’un j’aime, que j’estime», clame-t-il avec force. Et d’avertir une fois de plus que boy Niang ne pourra rien lui interdire.

«Boy Niang ne peut m’interdire quoi que ce soit, au soir du 5 mars je ferais mon ‘Diatt’ (incantation), comme d’habitude. Il ne doit pas oublier que j’ai exilé Ama Baldé. Je l’ai entendu dire aussi qu’il peut y avoir K.O. qu’il ne recule surtout pas», ironise-t-il de nouveau. Et de marteler avec fermeté : «Le combat ne durera que trois minutes».

Fafi DIOUF

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