S’il fallait chiffrer l’ampleur de la crise politique que la France traverse, le baromètre Ipsos–Le Point montre à quel point la politique est tombée dans les basses pressions. Il suffit pour cela de comparer, à travers le temps, la cote de popularité des différents candidats à la présidentielle au mois de février, soit deux mois avant le scrutin. Popularité et intentions de vote ne sont pas toujours corrélées, mais on n’a pas encore vu un candidat impopulaire remporter une présidentielle. Depuis 2002, le futur président était toujours un homme parmi les plus populaires deux mois avant le verdict des urnes. Et c’est assez logique… En somme, la popularité ne suffit pas, mais elle est nécessaire.
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