Reparti en campagne, François Fillon n’échappe pas à l’affaire des emplois présumés fictifs

François Fillon sort de sa voiture et tente de se frayer un chemin au milieu de la nuée de cinquante journalistes qui s’agglutinent autour de lui. Crépitements des flashs, rafales de questions. « Escroc ! Voyou ! », crie un homme. Lorsqu’il est arrivé dans l’Aube, mardi 7 février, vers 15 h 30, le candidat de la droite a compris qu’il lui serait difficile de reprendre le cours normal de sa campagne.

Après ses « excuses aux Français », il a pu constater que les explications qu’il avait fournies n’avaient pas encore totalement permis de purger les soupçons d’emplois fictifs pesant sur sa femme et deux de ses enfants. Lui nourrissait pourtant l’espoir de relancer sa campagne sans que les accusations à son encontre ne viennent parasiter son action de candidat. « C’est une nouvelle campagne qui commence », voulait-il croire la veille.

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