ROBERT SAGNA, LEADER DU RSD/TDS SUR LA CRISE AU PS «Je regrette que l’on en arrive à une telle situation»

L’ancien ministre, Robert Sagna, ne reste pas insensible à la crise qui mine actuellement le Parti socialiste, même s’ils’en est éloigné depuis de longues années. Il l’a fait savoir au cours du discours qu’il a prononcé à l’occasion du congrès de son Parti, le Rassemblement pour le socialisme et la démocratie/Takku defaraat Sénégal. «Je regrette pour mon ancien parti, le Partisocialiste.Je regrette que l’on en arrive à une telle situation», a-t-il soutenu, se plaignant de voir «le Parti socialiste qui est la roche mère de la dé- mocratie au Sénégal commencer à se fissurer». Pour autant, il y a lieu d’espérer. À l’en croire, il y a un travail interne qui se fait actuellement pour trouver une solution politique à cette crise. Robert Sagna qui précise ne pas connaître «les parties judiciaires, parce que ne les maîtrisant pas», annonce toutefois que «sans trompettes, ni tambours, ils sont en train de faire tout ce qu’ils peuvent pour aider à trouver une solution politique à cette affaire». Parce que ce qui les intéresse, c’est que «le Partisocialiste puisse retrouver sa solidité d’antan. C’est-à- dire, là où le Président Senghor l’a laissé, là où le président Abdou Diouf l’a fortifié et renforcé». D’ailleurs, le Rsd/Tds qui réaffirme son ancrage dansle Benno bokk yakaar, prône les retrouvailles des socio-démocrates. Parce qu’il est fondamental que tous ceux qui gravitent, de manière satellitaire, autour de la «roche mère» se retrouvent pour permettre à la social-démocratie d’avoir la force qu’elle mérite afin de prospérer au Sénégal, a motivé M. Sagna. Par ailleurs, le leader du Rsd/Tds a fait savoir que le choix du thème portant sur la gouvernance «n’est pas fortuit». «La gouvernance, qu’elle soit politique, économique, sociale ou culturelle, fait l’objet de beaucoup de débats», a-t-il motivé, soutenant qu’«elle doit être au centre de toute initiative et de toute action surtout dans un pays émergent ou en voie d’émergence comme le Séné- gal».

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