Le sieur Thié Banto Doh est dans de sales draps. Natif de la Côte d’Ivoire, le bonhomme a été attrait hier devant la barre du Tribunal des fla- grants délits de Dakar. Il était poursuivi pour les délits de viol et de harcèlement sexuel sur la personne de Soxna Thioro Sène. À l’interrogatoire d’audience, le prévenu âgé d’une trentaine d’années a opté pour la dénégation systématique comme moyen de défense. À l’en croire, la nommée Soxna Thioro Sène raconte tout dans cette affaire sauf la vérité. Selon le ressortissant ivoirien, celle qui l’accuse de viol est en réalité sa petite amie. Mieux, dira-t-il, ils ont l’habitude d’en- tretenir des relations sexuelles. Selon Thié Banto Doh,sa dulcinée était toujours consentante à chacune de leur séance de partie de plaisirs. Livrantsa version desfaits, la plaignante qui s’est constituée partie civile dans cette affaire, a pris le contrepied du pré- venu. Selon Soxna Thioro Sène qui est âgée de 27 ans, le ressortissant ivoirien a usé de stratagème pour l’attirer dans son appartement sis à Hann-Marinas avant d’abuser d’elle. À l’en croire, ils se sont connus dansl’usine de transformation de produits halieutiques de son bourreau. Selon Soxna Thioro Sène, le jour des faits, Thié Banto Doh prétextant qu’il avait des hôtes, l’avait supplié de venir lui faire la cuisine. Après avoir hésité, a-t-elle déclaré, elle a finalement accepté de rendre ce service au jeune ivoirien. Selon toujours la partie civile, après avoir préparé le dîner comme convenu, Thié Banto Doh est entré à la maison au-delà de 22 heures sans ses invités. Étant donné qu’elle était à moitié nue à cet instant précis, a-t-elle ajouté, l’ivoirien n’a rien trouvé de mieux à faire que de se jeter sur elle pour satisfaire sa libido. La défense a naturellement balayé cette thèse «rocambolesque» d’un revers de la main. Dans la foulée, elle a plaidé la relaxe pure et simple du prévenu pour délit non constitué. Auparavant, la représentante du ministère public, convaincu de la culpabilité du sieur Thié Banto Doh, a requis à son encontre une peine d’emprisonnement d’un an ferme. L’affaire a été finalement mise en délibéré pour aujourd’hui
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