Un jeune ferrailleur répondant au nom de Samba Baldé a été attrait hier devant la barre du Tribunal des flagrants délits de Dakar. Le prévenu était poursuivi pour viol, pédophilie et détournement de mineure. Les faits remontent à la date du 15 février dernier. Ce jour-là, Samba Baldé n’a rien trouvé de mieux à faire que d’entraîner dans la forêt de Sangalkam la nommée A. Camara âgée à peine de 9 ans. Cette dernière qui était en train de raccompagner une de ses copines venue lui rendre visite, a été victime d’une attaque inopinée d’un individu ayant surgi de nulle part.
Sa copine a réussi à s’en fuir. Mais A. Camara moins chanceuse, a été prise et tenue en respect par son bourreau. Samba Baldé, puisque c’est de lui qu’il s’agit, l’a menacée avec une arme blanche avant de la pénétrer sans vergogne. Après avoir satisfait sa sale besogne dans la nature, il a abandonné sur place sa victime qui n’avait plus que ses yeux pour pleurer. Une dame qui revenait du boulot l’a croisée aux abords d’une route située à quelques jets de pierre du lieu du viol. A. Camara qui pleurait à chaudes larmes a été conduite à un endroit plus sûr. Entretemps sa mère avait lancé un avis de disparition au niveau de la brigade de gendarmerie de Sangalkam. Dans la foulée, elle a continué ses recherches pour retrouver sa fille qui était aux abonnés absents depuis le crépuscule. Coup du sort, c’est vers minuit qu’elle a retrouvé sa fille, contre toute attente, dans un piteux état. L’ayant bousculée de questions, la victime a longuement tergiversé avant de raconter sa mésaventure à sa mère. Celle-ci, toutes griffes dehors, après avoir eu l’identité du bourreau de sa fille, ne s’est pas fait prier pour déposer une plainte à la gendarmerie.
C’est sur ces entrefaites que le sieur Samba Baldé a été cueilli par les pandores et présenté au procureur de la République qui l’a écroué. Hier, lors de son procès, le prévenu a opté pour la dénégation systématique comme moyen de défense. À l’en croire, il n’est pas l’auteur du viol perpétré sur la petite A. Camara qu’il prétend n’avoir vue pour la première fois qu’à la brigade de gendarmerie. La victime qui a été constante depuis l’enquête préliminaire, a réitéré devant le juge pénal ses accusations. Sa mère qui s’est constituée partie civile dans cette affaire, a réclamé la somme d’un million Cfa, en guise de dommages et intérêts. Pour l’avocat du prévenu, son client doit être purement et simplement relaxé ne serait-ce qu’au bénéfice du doute. À l’en croire, le sieur Samba Baldé est innocent dans cette affaire. «Mon client n’a pas soustrait sa supposée victime de l’autorité de ses parents. C’est un viol imaginaire puisqu’aucune trace de lutte ou de sperme n’a été retrouvée par les enquêteurs lors de la reconstitution des faits», a-t-il soutenu. Prenant le contrepied de la défense, le maître des poursuites a requis une peine d’emprisonnement de 10 ans ferme à l’encontre du sieur Samba Baldé.
Pour le représentant du ministère public, la culpabilité du prévenu ne souffre d’aucune ambigüité. Il en veut pour preuve, le certificat médical délivré par l’homme de l’art faisant état d’une déchirure récente de l’hymen de la victime. Finalement, l’affaire a été mise en délibéré à la date du 22 mars prochain.
(Tribune)
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